Sprint – Sprint 33

Dans le cadre de  la soirée Sprint – Sprint 33

Le Théâtre vous propose mardi 12 mars une soirée orchestrée  par la chorégraphe Emmanuelle Vo-Dinh autour du thème de  la course avec deux spectacles, Sprint 33 avec des danseurs et danseuses amateur·ices et Sprint. La soirée se poursuivra avec un DJ Set.

Sprint 33

Sprint 33 est une course chorégraphiée pour coureurs et coureuses de fond, marathoniens et marathoniennes. 

“Se consumer au mieux à l’intérieur de ses limites individuelles, voilà le principe fondamental de la course, et c’est aussi une métaphore de la vie et, pour moi, une métaphore de l’écriture.” Haruki Murakami 

 

Sprint 33 est une version démultipliée de la pièce originelle Sprint. Emmanuelle Vo-Dinh a réécrit la chorégraphie  première pour amplifier les jeux d’espace et de relais entre chaque coureur et coureuse, augmentant ainsi la puissance chorale de cette course. La démultiplication des espaces circulaires, qui sont au cœur de la partition, ne sont pas sans faire un clin d’œil aux cinq anneaux olympiques.  

Sprint  

Solo chorégraphié par Emmanuelle Vo-Dinh, Sprint emmène son interprète Maeva Cunci  dans une véritable performance physique  et rythmique. Hors de ses retranchements. 

Courir jusqu’à l’épuisement et renaître dans  la joie d’un deuxième souffle.” Emmanuelle Vo-Dinh  

Maeva Cunci court. Elle court sur un plateau nu. Soudain, sa trajectoire bifurque. Aux séquences uniformes  viennent se substituer des pauses où la seule respiration pourrait valoir rythme. “Maeva déteste courir et c’est  en connaissance de cause que je lui propose ce «sprint» de départ. Je souhaite provoquer ce qui viendra contourner et/ou altérer cette course, pensée comme une basse continue, une figure presque neutre de  laquelle jailliraient d’autres états de corps, présences multiples et protéiformes marquées par les épuisements successifs de ce sprint.” Emmanuelle Vo-Dinh entraîne  la performeuse dans une descente vers les origines  archaïques de la danse : rythme, souffle, volonté aveugle de mettre un pas devant l’autre, jusqu’à l’épuisement. “Ici, la course n’agit pas comme le symbole d’une mobilité  ni même d’une fuite en avant mais plutôt comme  un révélateur.”

++DJ SET à partir de 21h30

 Le DJ Olyphant (David Monceau) rendra le rythme de la course frénétique et sautillant, pour danser encore, avec des musiques qui nous emmèneront vers le lâcher prise. Un dernier sprint ? Dansant et effervescent celui-là ! Entrée libre (durée 1h30).

Food Truck Sarah Vive les papilles : cuisine locale et traditionnelle, à base de produits frais et locaux. Commandez par téléphone avant le spectacle au 07 82 89 09 94.

©Laurent Philippe

Ce projet est soutenu par le ministère de la Culture (Direction Régionale des Affaires Culturelles) dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.

Les Romantiques

Ce programme vous plongera au cœur de la période du Romantisme, avec un très bel hommage à la compositrice trop méconnue, Fanny Mendelssohn, et un final magistral : le concerto pour piano n°3 de Beethoven interprété par la jeune et talentueuse Marie-Ange Nguci.

Avec la délicate Ouverture en do, c’est un très bel hommage que l’ONPL et David Reiland rendent à Fanny Mendelssohn, une des rares femmes compositrices du 19e siècle qui, dans l’ombre de son frère Félix, n’osa publier ses œuvres qu’à la fin de sa vie. Comme un cri de victoire, le Troisième Concerto pour piano témoigne, quant à lui, des premiers effets de l’infirmité auditive de Beethoven sur son écriture mais surtout de la volonté du musicien de ne pas céder au désespoir. Marie-Ange Nguci, l’interprète de ce concerto au final jubilatoire, est encore à l’orée de sa carrière mais a déjà tout d’une immense pianiste. Brièvement traversée par des courses enfantines qui évoquent Mendelssohn, la 2e Symphonie de Schumann est elle aussi d’une beauté douloureuse, d’une instabilité prémonitoire.

© Caroline Doutre

© Christophe Urbai

©Sebastien Gaudard

 

Péplum Médiéval

Péplum Médiéval est une œuvre contemporaine qui questionne la folie colorée et l’esprit du Moyen Âge, un spectacle poétique et plein d’humour où se mêlent théâtre, arts plastiques, danse et musique.   

Face aux périodes glorieuses de l’Antiquité et de la Renaissance, on a pu avoir une image erronée du Moyen Âge. Grâce à des médiévistes et historiens lus et rencontrés, je découvre au contraire un monde subtil, poétique, rempli d’humour et plein d’une puissance créatrice puisant sa source dans le Merveilleux.” Olivier Martin-Salvan  

« Dans l’imaginaire fertile de Guillaume, un jeune enfant plongé dans un sommeil énigmatique, se tisse la trame de notre spectacle. Depuis sept longues années, sa tête est la petitescène sur laquelle se joue la fable d’un royaume merveilleux rempli de songes, où le temps et l’espace se fondent en une tapisserie médiévale. Mais les créatures enjouées qui animent ce monde onirique sont désormais usées, elles aspirent à leur propre repos. Un désastre a frappé : la Nuit a disparu, laissant ces êtres privés de repos et d’obscurité.

Autour d’un château blanc, jouet grandeur nature semblable à un os, se déploie une mosaïque de farces et de contes, d’enluminures animées où les personnages cherchent désespérément à retrouver la nuit en participant à une série de représentations théâtrales. On se trouve alors au milieu d’une cohorte de figures qui semblent issues d’un souvenir lointain. Le spectacle navigue ainsi entre le pittoresque de Pieter Brueghel l’Ancien et le monde inquiétant de Jérôme Bosch, suivant la transformation du monde onirique de Guillaume. Retrouvera-t-il la sérénité et le chemin du réveil ? Quel sort attend ces créatures crues et enjouées ? »

 La période de la fin du Moyen Âge s’est imposée comme une matière foissonnante, visuelle et sonore, très spectaculaire, pour la création de cette pièce pour quinze interprètes, parmi lesquels sept comédiens et comédiennes en situation de handicap*. Péplum Médiéval est une œuvre contemporaine dans laquelle le metteur en scène Olivier Martin-Salvan, accueilli la saison dernière à Saint-Nazaire avec  Les gros patinent bien, s’inspire de cette période moyenâgeuse caractérisée, selon lui, par “l’absence de frontière entre le comique, le tragique et le spirituel, mais aussi par les couleurs, très présentes et très vives, et par la nature.” Découvrez une pièce magistrale, à la fois poétique et drôle. Spectaculaire ! 

*Ils forment la troupe professionnelle Catalyse, au sein du Centre National  pour la Création Adaptée (CNCA de Morlaix)

création 2023 spectacle coproduit par Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire.

Dans le cadre du festival Handiclap.

Écoutez le podcast Le Zoom de la rédaction sur France Inter, avec l’interview d’Olivier Martin-Salvan.

Ce projet a bénéficié d’une subvention de Paris 2024 dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.

©Julien Cigana

©Martin Argyroglo

Salti (version + de 6 ans)

Salti est un spectacle joyeux autour de la ”tarentelle”, une danse originaire du sud de l’Italie, où comptines et formules magiques dessinent une fable où l’imagination est reine.

 

Connaissez-vous la tarentelle ? Cette danse populaire du sud de l’Italie soigne et guérit les “tarantolata”, les personnes piquées et infectées par le venin de la “taranta” (tarentule), araignée venimeuse. Si la musique et la danse sont bien ce que l’on prescrit au malade pour le délivrer des fièvres, ces remèdes s’avèrent aussi contagieux. Mais il s’agit ici d’une contagion joyeuse, festive qui nourrit la création d’un conte drôle, cruel et fantastique. Dans Salti, trois amis qui s’ennuient, se donnent une règle de jeu : tirer au sort la personne qui sera désignée pour jouer le tarantolato ou la tarantolata, les deux autres incarneront les personnages de danseurs-soigneurs. Chacun aura à cœur d’inventer tant les pas que les mots : comptines et formules magiques accompagneront cette fable où l’imagination est reine.

Aujourd’hui encore, quelques villages du sud de l’Italie ont conservé ce cérémonial séculaire. Les musiques et les danses de la tarentelle perdurent car elles ont toujours le pouvoir d’exercer des changements émotionnels, de purger les corps et les esprits. Peu importe que l’on soit mordu ou non par l’araignée, ce qui compte c’est le rassemblement des êtres dans un élan fougueux et vivifiant à l’image de ce spectacle joyeux à voir en famille.

© Christophe Raynaud de Lage

Lectures en partage

“Que la littérature soit occasion de  rencontres et de partage, nous n’en  doutons pas. Auteurs, lecteurs dans la ville le met en œuvre depuis longtemps en  recevant des auteurs et des autrices à Saint-Nazaire. Vous avez été nombreuses et nombreux à soutenir notre initiative,  à assister à ces rencontres et nous en sommes à la fois fiers et heureux. Il s’agit d’offrir à qui le souhaite un temps de lecture en public, durant lequel chacune et chacun viendra lire quelques pages du livre de son choix. 

 Chaque lecteur/lectrice dispose de cinq minutes maximum pour lire en public un extrait d’une œuvre littéraire qu’il ou elle aura choisi (roman, théâtre, poésie). Il s’agit de lire, les commentaires sont facultatifs et sont compris dans les cinq minutes allouées. On entre et on sort quand on veut. On vient lire, bien sûr, mais aussi seulement écouter. Il faut un public à tous ces lecteurs.“  L’Écrit parle 

La journée se clôturera par une lecture proposée par une comédienne ou  un comédien, de 20h à 21h.

inscriptions : lecturesenpartage@gmail.com ou par téléphone au 02 40 66 63 20 jusqu’au 20 décembre 2023

En partenariat avec la librairie-bouquinerie Les idées larges

Inédit Sophie Merceron

Inédit est le rendez-vous lecture du Théâtre confié à un auteur, en lien avec la programmation de la saison. Inédit offre une autre facette de son travail en nous faisant entendre un de ses textes, déjà édité ou en cours d’écriture.

“Ulysse et Simon passent leur été dans un centre sportif pour adolescents en difficultés. Malgré leur jeune âge, ils sont déjà abimés par la vie. Ulysse, parle à son frère fantôme et Simon a la gorge si serrée qu’il a besoin d’une machine pour respirer. Et puis, un jour dans les vestiaires de la piscine, surgit Ana. Ana a les cheveux bleus, elle vient de Moldavie, elle a peur du vent et a une pieuvre dans la tête.

Et soudain, la lumière des vestiaires s’éteint, et quelque chose surgit, et c’est comme un tremblement de terre. Un bruit terrible, un bruit venu d’un autre monde. Inhumain. Et un grognement. Celui d’un presque animal. Bref et terrifiant.”

“Les Pieuvres, c’est l’histoire de trois ados qui ont conservé de l’enfance la capacité à se transformer en êtres de fiction, mais qui ont suffisamment morflé pour qu’il n’y ait plus d’illusion chez eux. Ils participent à une sorte de camp de redressement pour ceux qui ne marchent pas droit, et finissent systématiquement reclus et écœurés dans les vestiaires d’un gymnase ou d’une piscine, vaincus par le vacarme du monde. Si, dans un premier temps ils sont sidérés par leur impuissance, ils finiront par reprendre pied en s’agrégeant, en transformant leur trio bancal en tribu quasi-animale. Il s’agit de s’unir pour tenir tête à un réel auquel on ne veut pas se résigner totalement. Ana, Simon et Ulysse sont des gamins hors-normes et ils ont envie d’en découdre avec les règles et le monde qu’on tente de leur imposer. C’est la force du groupe qui va les aider.” Sophie Merceron

*Les Pieuvres est publié à L’Ecole Des Loisirs. Ce texte à reçu la Bourse Découverte du CNL.

Pour cet Inédit, Sophie Merceron a choisi de lire des extraits de son livre Les Pieuvres*.

en partenariat avec la librairie L’Embarcadère : Sophie Merceron signera ses ouvrages à l’issue du spectacle

+ En juin 2024, Guillaume Bariou et Sophie Merceron, autrice associée à la compagnie Biche Prod, seront en résidence à Bain Public à Saint-Nazaire pour travailler sur le texte Les Pieuvres.

++ Retrouvez le travail de Sophie Merceron et de Guillaume Bariou les 13 et 14 novembre avec Airstream et le 6 février avec Nebraska.

©Alexandra Catière

La plus belle fille du monde

“La plus belle fille du monde, ce n’est pas moi. Je ne suis même pas la plus belle du quartier, ni la plus belle de la classe. Je suis juste moi, Sandra Walser, j’ai quatorze ans, ce qui est à la fois un très bon âge et le contraire, un âge nul, ça dépend de quel point de vue on se place.”  

Sandra Walser est en classe de seconde. Avec ses deux amis d’enfance, une fille et un garçon, ils forment une petite bande soudée, joyeuse et complice qui voit son quotidien basculer à l’arrivée de Liouba Gogol dans leur lycée. Elle est grande et belle, intelligente, drôle et modeste. Elle est parfaite et irrésistible. La petite bande de copains résistera-t-elle à ce bouleversement ? À la suite de cette rencontre troublante, Sandra, s’interroge : à quel moment devient-on adulte ? Pourquoi l’orientation scolaire est-elle si absurde ? Qu’est-ce que la beauté ? Comment survivre à la trahison de ses amis ? Dans ce spectacle alternant textes et chansons, également écrites par Agnès Desarthe, la pièce pose une ribambelle de questions au cœur de cet état à la fois merveilleux et déconcertant qu’est l’adolescence.  

* La plus belle fille du monde, École des loisirs.

©Garcia Stude

 

Möbius

Le Théâtre et La Volière s’associent pour fêter le cirque sous toutes ses formes avec une programmation de  spectacles et de films. La Nuit du Cirque est un moment suspendu au cœur de l’automne, fédérateur et festif, pour partager la vitalité de cet art résolument populaire et exigeant, mettre en valeur son engagement dans  les combats sociétaux et environnementaux, ses  dimensions interculturelles et intergénérationnelles. 

La Nuit du Cirque est un événement national imaginé par Territoires de cirque avec le soutien du ministère de la Culture et l’appui de l’Institut français, Circostrada, circusnext, BUZZ (Allemagne) et ProCirque (Suisse).


Après Corps extrêmes la saison dernière, la scène nationale de Saint-Nazaire retrouve les circassiens de la compagnie XY et le chorégraphe Rachid Ouramdane pour un ballet aérien inspiré du vol des oiseaux.

“La rencontre avec la Compagnie XY devient un formidable terrain d’exploration pour une chorégraphie qui fonctionne par déflagration et avec le savoir-faire de ce groupe qui vient troubler le rapport à la gravité.” Rachid Ouramdane

Sur un plateau nu, immaculé de blanc, qui se vide et se remplit par fulgurances, quinze danseurs développent un langage acrobatique où l’action se déploie comme une réaction en chaîne tel une nuée d’oiseaux. Pour sa cinquième création, le collectif XY, en collaboration avec le chorégraphe Rachid Ouramdane, s’inspire ici des “murmurations” illustrées par les vols d’étourneaux : un ballet de centaines d’oiseaux, dense et parfaitement synchronisé, chacun réagissant au comportement de ses voisins les plus proches. Ce phénomène naturel s’apparente à un mode de communication singulier où la nuée d’oiseaux fonctionne comme un seul organisme. Le collectif y a trouvé une troublante similitude avec ses propres pratiques, de l’impératif du “faire ensemble” et de la nécessaire transmission des savoirs. Une pièce vertigineuse, entre voltige et poésie.

+ Atelier sur la pratique acrobatique des portés, animé par les acrobates de la compagnie XY. À travers de nombreux jeux et exercices, vous apprendrez à mieux connaître votre corps, ses forces et ses limites, à en explorer ses capacités, en s’initiant à l’acrobatie, qui développe la condition physique et la conscience corporelle. Pour les adolescents et les adultes déjà initiés à la pratique.

Samedi 18 novembre, de 10h à 13h à La Volière inscription obligatoire (12 personnes maximum) sur ce lien

https://lavolierecirque.com

tarif : 45 €

©Christophe Raynaud de Lage

 

Les Conversations du Théâtre

La place des femmes dans le spectacle vivant reste, encore aujourd’hui, inférieure à celle des hommes. Dans une étude menée par le Syndeac, (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles) en partenariat avec Les Archives du spectacle et portant sur la saison 20-21, il apparaît que seuls 38% des spectacles programmés sont mis en scène par des femmes et 33% seulement sont l’œuvre d’autrices tandis que 42% des artistes sur scène sont des femmes. Les scènes françaises sont le reflet d’inégalités spectaculaires et le monde du cirque contemporain n’échappe pas à ce constat. Pour en parler et parce que ces chiffres font écho à la place des femmes dans la société, Le Théâtre invite trois générations de femmes artistes circassiennes : Fred Deb’, Chloé Moglia et Camille Judic. Nous parlerons performance physique et technique, corps contraint, entraînement mais aussi maternité, égalité hommes-femmes, évolution des mentalités et des pratiques.

La philosophe et professeure de science politique, Camille Froidevaux-Metterie, viendra conclure cette rencontre avec toutes les intervenantes. Elle sera également l’invitée de la librairie L’Oiseau Tempête le vendredi 22 mars à 18h30 (entrée libre).

Rencontre animée par Sabrina Rouillé. En partenariat avec la librairie L’Oiseau tempête.

Diplômée en 1992 du CNAC (Centre National des Arts du Cirque), Fred Deb’ fait partie des artistes précurseurs du cirque contemporain en France. Au sein de la compagnie Les Arts Sauts, elle a mené une carrière internationale qui l’a fait côtoyer toutes les formes artistiques : la danse contemporaine avec Nathalie Pubellier, Frédéric Lescure ou encore le chorégraphe américain Ron Bunzl, le théâtre contemporain avec Véronique Bellegarde, la musique, les arts plastiques et cinématographiques… En 2008, elle a participé au Forum économique mondial de Davos lorsque la France est désignée pour présenter le spectacle de clôture. En parallèle, Fred Deb’ a enseigné les disciplines aériennes à travers le monde et formé de nombreux artistes. Elle dirige aujourd’hui La Volière, lieu dédié aux arts du cirque aérien à Saint-Nazaire. 

Performeuse, suspensive, artiste et directrice du Rhizome, Chloé Moglia développe au travers de ses spectacles une exploration singulière de la suspension. Défendant une pensée incarnée, autant qu’une corporéité sensible, elle s’attache à déployer attention et acuité en liant pratique physique, réflexion et sensitivité. Ainsi conjugue-t-elle son rapport complice à l’apesanteur et sa confrontation avec le vide dans de multiples expérimentations aériennes. Ses créations en solo ou collectives jouent avec les corps, la lenteur, les lois de la physique et le vertige. Convoquant tout à la fois la peur et le goût du risque comme socle de ses spectacles et performances, Chloé Moglia y expose une maîtrise sidérante qui parle tout autant de fragilité. Chloé Moglia a été artiste associée au Théâtre de SaintNazaire de 2020 à 2023. 

Diplômée de l’ESAC (École Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles) en 2018, Camille Judic ne cesse de développer sa recherche, sa technique et ses expérimentations autour des sangles aériennes. Elle est passionnée par l’exploration des innombrables possibilités du corps en mouvement qu’offre cet agrès. Camille Judic a joué pour des compagnies de cirque telles que Le Cirque du Soleil et Rasposo mais également pour des compagnies mêlant la danse à des éléments circassiens comme Panama Pictures aux Pays-Bas ou la Compagnie Samuel Mathieu. L’artiste a créé L’Âme de Hécata au Théâtre de Saint-Nazaire en 2023, le deuxième solo d’une trilogie autour des sangles aériennes.

Philosophe, Camille Froidevaux-Metterie est spécialiste de la pensée féministe. Ses recherches portent sur les thématiques liées au corps des femmes dans une perspective phénoménologique qui les situe entre objectivation-aliénation et émancipation-réappropriation. Elle est l’autrice de La révolution du féminin (Gallimard 2015, Folio 2020), Seins. En quête d’une libération (Anamosa 2020, Points 2022), Un corps à soi (Seuil 2021, Points 2023) et Un si gros ventre. Expériences vécues du corps enceint (Stock 2023). Elle est aussi l’autrice d’un premier roman, Pleine et douce (Sabine Wespieser, 2023).

©Jérôme Blin

©Samia Puk Photography

©Joël Estrade

Présentation de saison

C’est avec plaisir que Béatrice Hanin, directrice du Théâtre, ainsi que toute l’équipe de la scène nationale, vous invitent à la présentation de cette nouvelle saison.

En compagnie d’artistes invités pour l’occasion, venez découvrir les spectacles de la saison à venir et les grands rendez-vous artistiques de l’année. 

 

Waveparty + DJ Set :

la soirée se poursuivra avec une waveparty et un DJ set dans le hall du Théâtre La Waveparty revient à Saint-Nazaire en mode impromptu. Nous vous proposons une Waveparty où nous apprendrons, en direct, les danses les plus énergisantes : Hammer, Flower power, Wave side story et plus si affinités… Dans la continuité de la Waveparty, Olyphant (David Monceau) proposera un DJ set composé de musiques arrangées pour continuer à danser dans l’esprit de la transe. Synthétiseurs et machines électroniques seront de la partie pour accompagner en live le groove du moment.

©Atelier Ter Bekke & Behage

 

©Jeremy Blahay