Théâtre
  • DURÉE 1h50
  • TARIF B

Never, Never, Never

au Théâtre

• vendredi 23 février à 20h30

Un poète perd sa femme bien-aimée. Quels enfers va-t-il devoir traverser pour la retrouver ? Cette histoire est celle de Ted Hughes, poète britannique et de Sylvia Plath, l’une des voix les plus importantes de la poésie américaine contemporaine.

Une longue nuit de 1984, dans son appartement londonien, Ted (interprété par le brillant Thibault de Montalembert) reçoit tour à tour deux visites : celle de son épouse Sylvia, morte suicidée vingt ans plus tôt, et celle d’Assia, l’autre femme qui tenta de remplacer Sylvia et qui se tua elle aussi six ans plus tard, submergée par la gloire posthume de la première. Cette nuit-là, une porte s’ouvre sur un autre temps et sur d’autres lieux habités par la présence des trois protagonistes de la pièce, liés de manière indissoluble par l’amour, la mort et la poésie.

Dans Never, Never, Never, on parle poésie et on fait tourner les tables. On brode, on se rase, on parle tourtes au poulet et on boit du sherry. Le surnaturel côtoie le trivial dans une sorte de quotidien décalé où les objets banals se chargent d’une valeur onirique. Pour rendre la sensation de vertige qu’a éprouvé la metteure en scène Marie-Christine Mazzola à la lecture de la pièce, un dispositif scénique modulable modifie la perception du spectateur : jeu de démultiplication en miroir, répétition de motifs visuels et sonores, changement de perspectives et sensation de «déjà-vu». Le seul repère constant est Ted, vivant balloté par la présence des deux fantômes, Sylvia et Assia… Une histoire d’amour avant tout.

Distribution

texte Dorothée Zumstein mise en scène Marie-Christine Mazzola / La Charmante Compagnie avec Thibault de Montalembert, Sarah Jane Sauvegrain, Juliette Allain scénographie Sarah Lee Lefèvre création musicale Benoît Delbecq interprétation musicale Benoît Delbecq et Gaël Ascal lumière Pierre Gaillardot costumes Mathilde Ozanam régie générale Milos Torbica régie son Clément Hubert stagiaire à la mise en scène Camille Protar

Production

production la Charmante compagnie – coproduction Gare au Théâtre avec le soutien de la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication / du Fonds SACD Musique de Scène / d’Arcadi Île-de-France / de la Spedidam / de l’Adam et du Théâtre-Studio d’Alfortville. Cette œuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD Théâtre – avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et de l’Ensatt. Le spectacle est labellisé « Rue du Conservatoire ». Ce texte a reçu l’aide à la création de textes dramatiques d’ARTCENA. Il est lauréat des Journées de Lyon des auteurs de théâtre 2012. Never, never, never est paru aux Éditions Quartett avec le soutien du Centre National du Livre.