Stéphane Belmondo

Dans l’univers riche et dense des trompettistes de jazz, il est un musicien qui a marqué de son empreinte indélébile le coeur et l’âme de son public : Chet Baker. Figure iconique au destin tragique, il a fasciné les plus grands, de Charlie Parker à Gerry Mulligan, et laisse une discographie exaltante et éternelle. On ne présente plus Stéphane Belmondo, trompettiste et bugliste de renom, musicien et compositeur, délicat mélodiste, maintes fois couronné des prix et distinctions habituelles du jazz. Aujourd’hui, celui-ci rend hommage au maître. Un projet mûri pendant vingt ans qui donnera lieu à l’édition de trois albums en trois ans, avec trois formations différentes pour couvrir l’étendue de l’oeuvre de Chet Baker. Le premier volet de cet hommage est sorti au printemps dernier sur le label Naïve, une évocation de la période Steeplechase où Chet jouait avec le guitariste Doug Raney et le contrebassiste NHOP. Stéphane Belmondo y est accompagné par l’incroyable guitariste hollandais Jesse Van Ruller et le solide et fidèle ami de toujours, le contrebassiste Thomas Bramerie qui joua avec Chet. Loin des envolées lyriques, Stéphane Belmondo décline Chet avec beaucoup de délicatesse, de sincérité et de fidélité. Un écrin de douze pièces de Love for Chet.