Grande Marée

Fête familiale, conviviale et populaire bien connue des habitants de Saint-Nazaire, annonciatrice d’un été animé sur le front de mer et sur les plages, Grande Marée revient chaque année avec une programmation d’animations et de spectacles gratuits pour toute la famille.

Spectacles en tout genre, pour petits et grands, viennent animer le front de mer et distiller çà et là, poésie et humour. Grande Marée nous invite à la rêverie et au dépaysement cette année encore, au gré des univers portés par les différentes compagnies artistiques programmées.

©Ludovic des Cognets.

©Nicolas Lelièvre

Shai Maestro

Jazzimut Festival, festival annuel de jazz et musiques voisines, porté par l’association Jazzimut, déroule sa deuxième édition. Il aura lieu à Saint- Nazaire du 21 au 25 mai 2024. Le Théâtre, scène nationale, est heureux d’accueillir le Quartet Shai Maestro à cette occasion, en co-réalisation avec Jazzimut. 

Dans sa critique du premier album du pianiste Shai Maestro sur ECM, The Dream Thief, le site américain, All About Jazz, parlait d’une “atmosphère lyrique, d’une éloquence émotionnelle et d’une virtuosité collective au service de la musique”. Tout cela s’applique également à Human, où le groupe extraverti et très communicatif de Maestro, avec son compatriote israélien Ofri Nehemya à la batterie et le bassiste péruvien Jorge Roeder, devient un quartet avec l’ajout inspiré du trompettiste américain Philip Dizack. Le pianisme expansif de Shai s’accorde parfaitement avec l’approche alerte et réfléchie de Dizack en matière d’improvisation.

Et, comme toujours, le Maestro fait progresser la musique tout en respectant son sens de la tradition. Vers la fin d’un programme composé presque exclusivement de compositions originales de Maestro, explorant toute une gamme de tempéraments, le quartet propose sa propre interprétation de “In A Sentimental Mood” de Duke Ellington, tandis que la mélodie “Hank and Charlie” de Shai rend hommage à l’empathie musicale partagée par les regrettés Hank Jones et Charlie Haden. 

Retrouvez tout le programme sur le site du festival www.jazzimut.fr

©Liri Agami

 

La Nantaise de Tarentelle

Le Sensationnel MajoR Ut est un collectif  de musiciens nantais sensibles aux rencontres qui désorientent et qui permettent  d’expérimenter des territoires inattendus. Après L’Appel du Clairon Éternel en 2018,  puis le concert dessiné Dans la Jungle,  en co-écriture avec Benjamin Bachelier en  2021, le Sensationnel MajoR Ut propose ici  sa troisième création, La Nantaise de  Tarentelle, en collaboration avec la danseuse  Aurélie Burgeot. 

Laissez-vous tenter par une sucrerie tonique pour  une danseuse et trois instrumentistes autour d’un triporteur  gourmand, dans un paysage de musiques italiennes.  Sous des apparences faussement régressives, La Nantaise de Tarentelle pose les notions d’une gourmandise militante  comme acte de résistance : la lutte des glaces! Tantôt douce et sucrée, tantôt acidulée, c’est une friandise  que l’on partage avec tendresse en famille ou entre amis. La Nantaise de Tarentelle, c’est aussi une réflexion nostalgique  sur l’exigeante condition d’adulte et l’inexorable fuite du temps.

en partenariat avec les Villes de Trignac et Paimbœuf

©Pauline Rühl-Saur

Le sale discours

“C’est un spectacle qui parle de  l’environnement. D’un environnement  façonné par nos ordures, nos excréments et nos déchets. C’est un récit qui parle de notre instinct de survie, de nos rêves d’éternité, de la peur de la mort.

C’est  le récit de l’homme qui envisage sa survie  au prix de son environnement. Qu’est-ce qui est propre?  « J’ai choisi un déchet particulièrement significatif de notre époque : les déchets radioactifs.

Que penser de ceux-ci, produits pour le développement, le progrès, le théâtre, le confort de l’homme et dont la nocivité se compte en dizaines voire centaines de milliers d’années? Qu’est-ce que cela révèle de notre rapport au monde? Quels sont les impératifs qui nous conduisent à accepter un tel risque? Plus généralement, la pollution est-elle le défi de notre seule époque?  Surtout éviter, en un pareil sujet, de céder au fatalisme. Repousser la désespérance. Aborder ces problèmes avec recul et, oui, avec humour. La réflexion est à ce prix.” David Wahl

dans le cadre du Festival Pleins Feux à Trignac
en partenariat avec la Ville de Trignac

©Erwan Floc’h

Entretien avec Pauline Rébufat

En partenariat avec la maison de quartier d’Avalix, la réalisatrice Pauline Rébufat a travaillé avec l’ADPS et l’association « Au cœur » en juillet 2021 pour réaliser des films d’animation. Parallèlement, elle a mené un travail avec les enfants d’une classe de CE1 de l’école Brossolette tout au long de l’année scolaire 2020-2021. Ces films seront projetés samedi 25 septembre lors d’une séance de cinéma de plein air sur grand écran, au terrain de football du Petit Caporal, à Saint-Nazaire. Entrée gratuite.

  • Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

  Je suis réalisatrice de films depuis 30 ans. J’ai réalisé une dizaine de courts-métrages d’animation, essentiellement en pâte à modeler. Parallèlement, j’ai commencé à faire des interventions dans les écoles à travers des ateliers de découverte et de réalisation de films d’animation. Ces ateliers permettent aux publics concernés de mieux comprendre ce qu’est l’image, omniprésente dans nos vies ; c’est également une manière de donner corps à leur créativité. Nous avons commencé à travailler avec l’équipe des relations publics du Théâtre il y a quelques années déjà. Chaque projet est passionnant, j’y prends beaucoup de plaisir.

 

  • Comment crée-t-on un film d’animation ?

 

Vous retrouvez plus ou moins les mêmes étapes de réalisation d’un film. Il faut avant tout comprendre comment le système de prise de vue image par image fonctionne, comment peut-on obtenir un mouvement avec des images fixes ? Ensuite, il y a l’écriture du scénario, l’écriture du storyboard (comme une bande dessinée où chaque case correspond à un plan du film). Le storyboard est la base de travail. A partir de là, les enfants ou les adultes avec lesquels je travaille vont fabriquer leur décor et leurs personnages. De mon côté, je propose de travailler le stop motion c’est-à-dire le cinéma d’animation en volume, avec tout ce qui peut bouger devant un objectif : des objets, de la pâte à modeler, du fil de fer… Ils créent leurs personnages en volume (avec des tissus, du papier, des collages…). Chaque scène est filmée à l’aide d’une caméra qui enregistre une seule photographie à la fois. Après le tournage, c’est au tour du travail sur le son. On l’oublie souvent, mais sans le son, pas de film. Puis vient le montage, une phase assez compliquée parce que longue. Pour des enfants, ce n’est pas toujours évident.

 

  • Sur quoi étaient-ils le plus réceptifs ? Sur quoi ont-ils ressenti des difficultés ?

 

Dès que les enfants ont vu leurs premières images bouger, l’intérêt était là. Car au départ, lorsqu’on parle de 24 images par seconde, c’est abstrait et très théorique. Voir leurs propres personnages à l’image est un événement. Au début, ils ne savent pas du tout où ils vont, ils s’interrogent sur leurs capacités. C’est l’inconnu et l’inconnu n’est jamais très confortable.

 

  • Avez-vous décelé des vocations ? Des intérêts particuliers ?

 

Il y a toujours des enfants qui se distinguent car ils ont des capacités artistiques ou une manière de voir différente et créative. Il est très fréquent que des enfants se valorisent soudainement avec des projets comme celui-là au cours de l’année scolaire.

Dans le cadre du travail réalisé avec l’association « Au cœur », je me souviens d’un petit garçon qui était présent pendant tout le projet de réalisation. Il apparaissait au départ comme très introverti mais il est apparu très vite qu’il avait trouvé un moyen d’expression qui lui convenait bien. Je suis persuadée qu’il y reviendra, cette forme d’expression lui a permis de développer sa créativité.

Rendez-vous avec le Conservatoire

Cette année encore, le Théâtre s’associe au  Conservatoire à Rayonnement Départemental Musique et Danse (CRD) pour vous présenter une nouvelle saison d’impromptus !

Avant un spectacle, rendez-vous dans le hall du Théâtre, pour écouter les élèves du Conservatoire vous jouer un petit air ou danser un instant…

 

Entrée libre

Présentation de la saison 2016-2017

Plus on est de fous et plus on peut changer le monde, s’émouvoir ensemble, rire ensemble, penser, résister ensemble. Cette saison sera ainsi placée sous les hospices de fous furieux, de doux dingues, de gentils allumés ou de génies carrément barrés.

C’est donc avec plaisir que Nadine Varoutsikos-Perez, directrice du Théâtre, ainsi que toute l’équipe de la scène nationale de Saint- Nazaire, vous invitent à la présentation de la saison 2016-2017.

Soucieux de permettre au plus grand nombre de découvrir notre prochaine saison, nous vous proposons deux dates :
mercredi 22 juin à 20h30 et jeudi 23 juin à 19h30

En compagnie d’artistes de la saison, venez découvrir les spectacles et temps forts de la nouvelle programmation. Théâtre, danse, cirque, musique… Cette saison encore, l’éclectisme sera au rendez-vous. À l’issue de la présentation, nous nous retrouverons autour d’un verre pour recueillir vos impressions lors d’un moment convivial.

Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Réservation indispensable à partir du 7 juin 2016 :
• à la billetterie, du mardi au vendredi de 14h à 19h et le samedi de 14h à 18h
sur notre site internet
• par téléphone au 02 40 22 91 36