Arthur H

Arthur H revient sur scène avec son dernier album sobrement intitulé “La Vie”. Un disque-film conçu comme une proposition de voyage à travers les différents moments de l’existence.  

 

“Depuis le début de sa carrière, Arthur H  explore les styles d’un album à l’autre. Dans celui-ci, il développe sa passion pour la musique classique et les musiques de films en déployant le vertigineux lyrisme de sa voix, le résultat est extrêmement classieux.” Aline Afanoukoé – France Inter 

La vie qui bat : le dernier album d’Arthur H ne célèbre rien moins que ça. Un disque pensé comme un “disque-film” mettant en miroir pulsion de vie et pulsion de mort.  Le chanteur l’assure : “à la fin, c’est la vie qui gagne.” L’album est une œuvre collective, portée par les arrangements de Nicolas Repac, compagnon de route artistique d’Arthur H depuis 25 ans, et les paroles écrites avec sa compagne Léonore Mercier.  Sur fond de piano et de cordes somptueuses, il déroule ses titres, s’engageant tout entier dans cette lumineuse proposition de voyage. La chanson qui donne son titre à l’album a été écrite d’un jet, en deux heures, après avoir écouté Léo Ferré. La vie, c’est aussi s’affranchir de nos prisons modernes, écrans, réseaux sociaux et consommation effrénée, affranchissement chanté dans Addict et La folie du contrôle

Dans Divin blasphème, Arthur H rend hommage à la liberté absolue et audacieuse de Brigitte Fontaine, grande amie de son père, Jacques. “Elle incarne parfaitement ce que j’essaie d’exprimer dans ce disque : elle est la vie.” Arthur H et ses compagnons de route proposent un concert qui, enrichi visuellement avec une pincée de théâtre, promet d’être vivant.

©Yann Orhan

Grande Marée

Fête familiale, conviviale et populaire bien connue des habitants de Saint-Nazaire, annonciatrice d’un été animé sur le front de mer et sur les plages, Grande Marée revient chaque année avec une programmation d’animations et de spectacles gratuits pour toute la famille.

Spectacles en tout genre, pour petits et grands, viennent animer le front de mer et distiller çà et là, poésie et humour. Grande Marée nous invite à la rêverie et au dépaysement cette année encore, au gré des univers portés par les différentes compagnies artistiques programmées.

©Ludovic des Cognets.

©Nicolas Lelièvre

Nebraska

Fruit de la complicité artistique entre l’autrice Sophie Merceron et le metteur en scène Guillaume Bariou, Nebraska est  une pièce mélancolique qui dit des histoires  à la fois intimes et universelles.  

“Comment dire au revoir à quelqu’un de cher?  Comment le laisser partir, alors qu’on le croyait immortel? Peut-on se passer de la présence  des autres hommes? Comment tenter de rester  joyeux dans un monde qui bascule?” Sophie Merceron  

Saùl vit au milieu du désert, dans une caravane style Air Stream où il a aménagé un studio de radio. Il vit là, seul, avec un iguane nommé Nebraska. Malgré sa solitude, Saùl est en contact avec le bruit du monde. Il émet et reçoit. Des voix d’hommes, de femmes, d’enfants aussi, reliées à lui par les ondes. La nuit, Saùl a la visite de trois personnages, Ether, Rudy et Satine, tous trois cabossés par la vie. Des fantômes de chair et d’os qui viennent chercher une lumière, panser leurs plaies ou juste boire une bière avec lui. Saùl, Satine, Ether et Rudy sont des marginaux qui se rassemblent pour trouver encore la force de lutter.  

Dire le bord du gouffre avec un texte chargé d’humour, un humour qui ne sombre pas dans l’ironie : telle est  la gageure du texte de Nebraska. “Gageons qu’au final, cette drôle de troupe, saura trouver la force de retarder l’apocalypse annoncée, avec leurs propres armes et la puissance créative et poétique de leur joyeuse mélancolie. La force de construire un monde, leur monde.” 

+Retrouvez le travail de Sophie Merceron et Guillaume Bariou avec Airstream Live le 13 novembre avec un Inédit le 5 octobre avec Sophie Merceron et Guillaume Bariou

création 2023 – spectacle coproduit par Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire

©Denis Esnault

En Terre

En Terre est un spectacle pour les  tout-petits basé sur l’exploration mais aussi l’expérimentation physique et sensorielle  de la matière terre.  

La terre, c’est ce que nous cultivons ensemble pour grandir. La terre, c’est le passage de l’enfance à l’adulte, ce qui croit dans la terre, c’est notre lien.” Sidonie Brunellière   

Deux comédiens aux allures de pierrots lunaires jouent sur un volcan éteint dans lequel ils se glissent, sortent un pied ou une main, disparaissent et réapparaissent. Après un ballet intriguant, les deux protagonistes invitent les petits qui entourent le monticule de terre à les rejoindre. La terre au sol devient terrain de jeu. Ils s’émerveillent, s’interrogent, expérimentent cette matière malléable qui leur est si familière. La scène se transforme alors en un lieu propice à développer l’imaginaire sensoriel du jeune public. 

 La terre est le matériau de l’expérimentation, à la fois malléable et propre aux métamorphoses. C’est le matériau qui traverse le cycle de la vie. Sidonie Brunellière met en scène un spectacle intergénérationnel : “Travailler la terre, c’est lier et faire ensemble, mais aussi traverser un cycle qui se répète. Naître, cheminer, aller vers… mourir, et renaître” 

NB : Les enfants peuvent être amenés à manipuler de la terre.  Prévoir des habits non fragiles.  

Atelier parents/enfants de 6 mois à 6 ans, samedi 20 janvier au Théâtre  de 16h30 à 17h30.  tarif : 5€/personne. Réservations ici

©Julie Méreau

©JD Lemarie

Cosmos

Sur la base de faits réels et de témoignages d’astrophysiciennes, Cosmos raconte les histoires mêlées de femmes éprises de liberté, qui ont souhaité aller ou sont parties dans l’espace : lorsque rêver d’absolu s’inscrit dans quelque chose de plus grand que nous. 

“J’ai – enfin – pu regarder durant quelques minutes la Terre : c’est inimaginable, indescriptible, cent fois, mille fois, dix mille fois plus beau que ce que j’avais pu  imaginer. Le spectacle de la nuit, du lever du jour, du  soleil, des nuages… Mon Dieu, que la nature est belle !”  Claudie Haigneré, Journal de bord, Une Française dans l’espace.    

Cosmos s’inspire à la fois de faits réels mais aussi d’un long travail d’enquête et d’immersion, mené par Maëlle Poésy et Kevin Keiss, auprès de femmes astronautes et astrophysiciennes. « Aux USA, dans les années 60, un groupe de femmes pilotes d’avion intègrent un programme clandestin pour la conquête spatiale… Au fil de ce récit, inspiré d’une une histoire vraie, nous entremêlons les discours intimes de chercheuses en astrophysique actuelle, mais aussi les confidences des comédiennes  et des artistes de cirque dites « aériennes » présentes au plateau. C’est une enquête sur notre rapport au temps, à l’espace, au risque, aux limites, que nous menons. Comment la pratique du cirque ou de la science modifie-t-elle notre rapport à la réalité terrienne ? À nos limites, à nos force de réinvention ? Quels sont nos rêves de liberté ? Mais surtout qui sont les rêveuses obstinées dont les voix ont ouvert des voies? »  (Maëlle Poésy).

 +Un bord de plateau vous est proposé pour échanger  avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation.

Photos de répétition ©Jean-Louis Fernandez

 

Sprint 33 – Sprint

Dans le cadre de  la soirée Sprint 33 – Sprint 

Le Théâtre vous propose mardi 12 mars une soirée orchestrée  par la chorégraphe Emmanuelle Vo-Dinh autour du thème de  la course avec deux spectacles, Sprint 33 avec des danseurs  amateurs et Sprint. La soirée se poursuivra avec un DJ Set.

Sprint 33

Sprint 33 est une course chorégraphiée pour coureurs et coureuses de fond, marathoniens et marathoniennes. Vous êtes un coureur motivé  ou une coureuse aguerrie ? Rejoignez le projet! 

“Se consumer au mieux à l’intérieur de ses limites individuelles, voilà le principe fondamental de la course, et c’est aussi une métaphore de la vie et, pour moi, une métaphore de l’écriture.” Haruki Murakami 

 

Sprint 33 est une version démultipliée de la pièce originelle Sprint. Emmanuelle Vo-Dinh a réécrit la chorégraphie  première pour amplifier les jeux d’espace et de relais entre chaque coureur et coureuse, augmentant ainsi la puissance chorale de cette course. La démultiplication des espaces circulaires, qui sont au cœur de la partition, ne sont pas sans faire un clin d’œil aux cinq anneaux olympiques.  Vous aimez la course à pied et vous êtes aguerri ?

+Venez nous rejoindre pour participer à ce projet collectif et faire partie des 33 performeuses et performeurs qui répèteront sous la direction d’Emmanuelle Vo-Dinh.  Si vous êtes intéressés, faites-vous connaître auprès du service des relations publiques pour participer à la réunion d’information avec Emmanuelle Vo-Dinh.

réunion d’information :

 jeudi 30 novembre à 18h30 au Théâtre

calendrier des répétitions (2h/séance) :

février : vendredi 2,  samedi 3, dimanche 4,  samedi 10, dimanche 11  et lundi 12 mars : vendredi 8, samedi 9, dimanche 10 lundi 11

mars :  générale de 18h à 22h et mardi 12 mars :  spectacle à 20h 

 Renseignements et inscriptions  dès maintenant auprès du service des publics au 02 40 22 91 43  ou par mail relationspubliques @letheatre-saintnazaire.fr

 

Sprint  

Solo chorégraphié par Emmanuelle Vo-Dinh, Sprint emmène son interprète Maeva Cunci  dans une véritable performance physique  et rythmique. Hors de ses retranchements. 

Courir jusqu’à l’épuisement et renaître dans  la joie d’un deuxième souffle.” Emmanuelle Vo-Dinh  

Maeva Cunci court. Elle court sur un plateau nu. Soudain, sa trajectoire bifurque. Aux séquences uniformes  viennent se substituer des pauses où la seule respiration pourrait valoir rythme. “Maeva déteste courir et c’est  en connaissance de cause que je lui propose ce «sprint» de départ. Je souhaite provoquer ce qui viendra contourner et/ou altérer cette course, pensée comme une basse continue, une figure presque neutre de  laquelle jailliraient d’autres états de corps, présences multiples et protéiformes marquées par les épuisements successifs de ce sprint.” Emmanuelle Vo-Dinh entraîne  la performeuse dans une descente vers les origines  archaïques de la danse : rythme, souffle, volonté aveugle de mettre un pas devant l’autre, jusqu’à l’épuisement. “Ici, la course n’agit pas comme le symbole d’une mobilité  ni même d’une fuite en avant mais plutôt comme  un révélateur.”

++DJ SET à partir de 21h30

 Le DJ Olyphant (David Monceau) rendra le rythme de la course frénétique et sautillant, pour danser encore, avec des musiques qui nous emmèneront vers le lâcher prise. Un dernier sprint ? Dansant et effervescent celui-là ! Entrée libre (durée 1h30).

©Laurent Philippe

Ce projet est soutenu par le ministère de la Culture (Direction Régionale des Affaires Culturelles) dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.

Péplum Médiéval

Péplum Médiéval est une œuvre contemporaine qui questionne la folie colorée et l’esprit du Moyen Âge, un spectacle poétique et plein d’humour où se mêlent théâtre, arts plastiques, danse et musique.   

Face aux périodes glorieuses de l’Antiquité et de la Renaissance, on a pu avoir une image erronée du Moyen Âge. Grâce à des médiévistes et historiens lus et rencontrés, je découvre au contraire un monde subtil, poétique, rempli d’humour et plein d’une puissance créatrice puisant sa source dans le Merveilleux.” Olivier Martin-Salvan  

 

Le temps est arrêté. Par une malédiction, le cycle du jour et de la Nuit est gelé et en ce pays-là, personne ne sait fermer les yeux. L’action se déroule autour d’un château blanc comme un os. Toute une communauté insomniaque vit là recluse dans son ennui d’une vie sans sommeil. Dans l’espoir du retour de La Nuit, ils se livrent aux jeux, aux guerres, aux danses et aux contes qui leur restent. C’est une peinture de Pieter Brueghel l’Ancien qui, peu à peu, se transforme en celle de Jérôme Bosch. 

 La période de la fin du Moyen Âge s’est imposée comme une matière foissonnante, visuelle et sonore, très spectaculaire, pour la création de cette pièce pour quinze interprètes, parmi lesquels sept comédiens et comédiennes en situation de handicap*. Péplum Médiéval est une grande œuvre chorale, notamment inspirée des tableaux de Brueghel L’Ancien. Une œuvre contemporaine dans laquelle le metteur en scène Olivier Martin-Salvan, accueilli la saison dernière à Saint-Nazaire avec  Les gros patinent bien, s’inspire de cette période moyenâgeuse caractérisée, selon lui, par “l’absence de frontière entre le comique, le tragique et le spirituel, mais aussi par les couleurs, très présentes et très vives, et par la nature.” Découvrez une pièce magistrale, à la fois poétique et drôle. Spectaculaire ! 

*Ils forment la troupe professionnelle Catalyse, au sein du Centre National  pour la Création Adaptée (CNCA de Morlaix)

création 2023 spectacle coproduit par Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire.

Écoutez le podcast Le Zoom de la rédaction sur France Inter, avec l’interview d’Olivier Martin-Salvan.

Ce projet a bénéficié d’une subvention de Paris 2024 dans le cadre de l’Olympiade Culturelle.

©Julien Cigana

©Martin Argyroglo

Salti (version + de 6 ans)

Salti est un spectacle joyeux autour de la ”tarentelle”, une danse originaire du sud de l’Italie, où comptines et formules magiques dessinent une fable où l’imagination est reine.

 

Connaissez-vous la tarentelle ? Cette danse populaire du sud de l’Italie soigne et guérit les “tarantolata”, les personnes piquées et infectées par le venin de la “taranta” (tarentule), araignée venimeuse. Si la musique et la danse sont bien ce que l’on prescrit au malade pour le délivrer des fièvres, ces remèdes s’avèrent aussi contagieux. Mais il s’agit ici d’une contagion joyeuse, festive qui nourrit la création d’un conte drôle, cruel et fantastique. Dans Salti, trois amis qui s’ennuient, se donnent une règle de jeu : tirer au sort la personne qui sera désignée pour jouer le tarantolato ou la tarantolata, les deux autres incarneront les personnages de danseurs-soigneurs. Chacun aura à cœur d’inventer tant les pas que les mots : comptines et formules magiques accompagneront cette fable où l’imagination est reine.

Aujourd’hui encore, quelques villages du sud de l’Italie ont conservé ce cérémonial séculaire. Les musiques et les danses de la tarentelle perdurent car elles ont toujours le pouvoir d’exercer des changements émotionnels, de purger les corps et les esprits. Peu importe que l’on soit mordu ou non par l’araignée, ce qui compte c’est le rassemblement des êtres dans un élan fougueux et vivifiant à l’image de ce spectacle joyeux à voir en famille.

© Christophe Raynaud de Lage

Lectures en partage

“Que la littérature soit occasion de  rencontres et de partage, nous n’en  doutons pas. Auteurs, lecteurs dans la ville le met en œuvre depuis longtemps en  recevant des auteurs et des autrices à Saint-Nazaire. Vous avez été nombreuses et nombreux à soutenir notre initiative,  à assister à ces rencontres et nous en sommes à la fois fiers et heureux. Il s’agit d’offrir à qui le souhaite un temps de lecture en public, durant lequel chacune et chacun viendra lire quelques pages du livre de son choix. 

 Chaque lecteur/lectrice dispose de cinq minutes maximum pour lire en public un extrait d’une œuvre littéraire qu’il ou elle aura choisi (roman, théâtre, poésie). Il s’agit de lire, les commentaires sont facultatifs et sont compris dans les cinq minutes allouées. On entre et on sort quand on veut. On vient lire, bien sûr, mais aussi seulement écouter. Il faut un public à tous ces lecteurs.“  L’Écrit parle 

La journée se clôturera par une lecture proposée par une comédienne ou  un comédien, de 20h à 21h.

inscriptions : lecturesenpartage@gmail.com ou par téléphone au 02 40 66 63 20 jusqu’au 20 décembre 2023

En partenariat avec la librairie-bouquinerie Les idées larges

La plus belle fille du monde

“La plus belle fille du monde, ce n’est pas moi. Je ne suis même pas la plus belle du quartier, ni la plus belle de la classe. Je suis juste moi, Sandra Walser, j’ai quatorze ans, ce qui est à la fois un très bon âge et le contraire, un âge nul, ça dépend de quel point de vue on se place.”  

Sandra Walser est en classe de seconde. Avec ses deux amis d’enfance, une fille et un garçon, ils forment une petite bande soudée, joyeuse et complice qui voit son quotidien basculer à l’arrivée de Liouba Gogol dans leur lycée. Elle est grande et belle, intelligente, drôle et modeste. Elle est parfaite et irrésistible. La petite bande de copains résistera-t-elle à ce bouleversement ? À la suite de cette rencontre troublante, Sandra, s’interroge : à quel moment devient-on adulte ? Pourquoi l’orientation scolaire est-elle si absurde ? Qu’est-ce que la beauté ? Comment survivre à la trahison de ses amis ? Dans ce spectacle alternant textes et chansons, également écrites par Agnès Desarthe, la pièce pose une ribambelle de questions au cœur de cet état à la fois merveilleux et déconcertant qu’est l’adolescence.  

* La plus belle fille du monde, École des loisirs.

©Garcia Stude