Saint-Nazaire classique(s)

La Ville de Saint-Nazaire propose un week-end autour de la musique classique avec 14 concerts du 24 au 26 janvier au Théâtre et au Conservatoire. Fruit d’une collaboration entre le Conservatoire Boris Vian et la Scène nationale de Saint-Nazaire, ce rendez-vous, placé sous le signe de la transmission et de la jeunesse, présentera des grands talents aux côtés d’ensembles émergents ou amateurs.

1/ Musique et peinture (25 minutes)

L’école intercommunale de musique Sud Estuaire s’associe à l’artiste peintre Diego Lis pour proposer un projet figuratif sur les ambiances sonores et visuelles de la ville.

2 / Légendes urbaines (30 minutes)

Plus de 80 musiciennes et musiciens, danseuses et danseurs, seront sur scène pour jouer Légendes urbaines, symbole du rapprochement entre la musique et la danse au conservatoire de Saint-Nazaire.

Le Conservatoire à Rayonnement Départemental de Saint-Nazaire s’associe à l’association brévinoise « Libre Expression » pour proposer une visite musicale et chorégraphique au sein des « légendes urbaines » :

  • Paris New YorkVoyage musical pour ensemble à cordes – de Takénori NEMOTO (compositeur contemporain )
  • Trois villes audibles – , d’après Italo Calvino, 3 pièces d’Arturo GERVASONI (compositeur enseignant au conservatoire)

samedi 25 janvier à 11h, au Théâtre

durée 1h, tarif 2 €


Quatuor Van Kuijk 

Deux monuments du répertoire pour quatuor à cordes, offerts d’un seul élan par l’un des quatuors les plus applaudis d’Europe : voilà qui résume en quelques mots l’ambition du programme construit par le Quatuor Van Kuijk autour des œuvres de Mendelssohn et de Ravel, sublimées au contact l’une de l’autre.

Le programme :

Programme autour de l’opus 80 de Mendelssohn et du Quatuor de Ravel, l’un des fleurons de la musique française du début du XXe :

  • Félix Mendelssohn (1809-1847), Quatuor op.80 (27’)
  • Maurice Ravel (1875 – 1937), Quatuor en Fa majeur (32’)

samedi 25 janvier à 14h, au Théâtre

durée 1h10, tarif 10 €


Une autre histoire du tango par les artistes enseignants du conservatoire Boris Vian

Construit autour du compositeur argentin Astor Piazzolla, véritable révolutionnaire du tango, ce programme musical a été arrangé pour hautbois/cor anglais et tuba. Ce duo d’instruments insolites dévoile une autre histoire du tango, sous le prisme de l’intersectionnalité.

A quelques pas de l’estuaire de Saint-Nazaire où passaient les navires négriers, ce programme s’attache à conter la poïésis du tango depuis le Rio de la Plata où ont accosté des milliers de bateaux.

  • 5 TangosA. Piazzolla
  • Histoire du tango (Extraits) – A. Piazzolla
  • Milonga del AngelA. Piazzolla

Avec :

  • Marie Slimane, hautbois
  • Agathe Quintin, tuba

samedi 25 janvier à 16h, au Théâtre

durée 45 mn, tarif 6 €


Ensemble Barok en stock – direction Isabelle Guillaud-Marec – Programme J.S. Bach

Créé en 2013 à Saint-Nazaire par un groupe de passionné·es de musique baroque, musiciennes et musiens professionnel·les et amateur·ices de niveau confirmé, l’Ensemble Barok en stock est graduellement monté en qualité grâce à l’accompagnement et aux conseils de spécialistes de cette esthétique musicale. Isabelle Guillaud-Marec est enseignante de flûte à bec au Conservatoire de Saint-Nazaire et dirige l’ensemble depuis sa création en 2013. Spécialiste du répertoire baroque, ses parti-pris d’interprétation donnent à l’ensemble Barok en Stock une identité singulière dans le paysage de la musique amateure.

L’Ensemble Barok en stock accompagnera l’ensemble vocal Guillaume Boni, sous la direction d’Etienne Roullet.

L’Ensemble vocal Guillaume Boni a été crée à Nantes en 2010 par Étienne Roullet. Il réunit une formation de 25 choristes amatrices et amateurs ou professionnel·les, autour d’un répertoire de musique chantée a cappella ou avec instruments. L’ensemble s’est déjà produit avec Barok en Stock autour d’œuvres de Monteverdi et de M.A. Charpentier.

Programme :

J.S.Bach

– Cantate BWV 4 « Christ lag in Todesbanden »

– Cantate BWV 39 « Brich dem Hungrigen dein Brot »

– Suite instrumentale BWV 1066 

samedi 25 janvier à 16h, au Conservatoire 

durée 45mn, tarif 2 €


Trio Pantoum 

Le tout jeune Trio Pantoum vient de rafler la mise dans une demi-douzaine de concours internationaux, de l’ARD de Munich à Osaka, en passant par Melbourne.

Dans les trios de Haydn, Boulanger et Ravel, ils déploient une palette sonore très personnelle et bouleversante d’émotion, avec comme fil conducteur leur indéniable complicité sur scène.

Le programme :

  • Joseph Haydn, Trio en la majeur Hob. XV :18 (15’)
  • Lili Boulanger, D’un soir triste / D’un matin de printemps (14’)
  • Maurice Ravel, Trio en la mineur (28’)

Avec :

  • Hugo Meder (violon),
  • Bo-Geun Park (violoncelle)
  • Kojiro Okada (piano)

samedi 25 janvier à 17h15, au Théâtre 

durée 1h15 avec entracte , tarif 10 €


Duo Ermitage

Paul-Marie Kuzma et Ionah Maiatsky se sont fait grandement remarquer lors de leur prestation au Concours de Lyon, couronnée d’un deuxième prix. Le Duo Ermitage a centré son programme autour de compositeurs faisant la part belle à ses origines franco-russes, comme eux unis par leur goût du risque et de la nouveauté.

Le programme :

  • Francis Poulenc (1899-1963), Sonate pour violoncelle et piano (21’)
  • Nikolaï Roslavets (1881-1944), Sonate pour violoncelle et piano n°1 (11’)
  • Sergeï Rachmaninov (1873-1943), Sonate pour violoncelle et piano op.19 (34’)

Avec :

  • Ionah Maïatsky, piano
  • Paul-Marie Kuzma, violoncelle 

samedi 25 janvier à 19h, au Conservatoire

durée 1h10, tarif 10 €


Thibault Cauvin : « le concert de mes 40 ans »

Entrez dans l’univers unique de Thibault Cauvin et laissez-vous emporter par un moment musical magique ! À l’occasion de ses 40 ans, le virtuose de la guitare vous invite à un voyage musical en solo, où chaque note est un clin d’œil à l’imaginaire, à la poésie et à la fantaisie. Avec son jeu vibrant et sa présence captivante, Thibault Cauvin fait de chaque pièce une aventure, du baroque flamboyant aux inspirations contemporaines, avec des détours inattendus dans des contrées musicales inexplorées.

samedi 25 janvier à 20h45, au Théâtre 

durée 1h30, tarif 10 €

Saint-Nazaire classique(s)

++ Le Food Truck Sarah vive les papilles sera présent le vendredi 24 janvier de 18h30 à 20h et le samedi 25 janvier de 12h à 20h45 au Théâtre.

 

La Ville de Saint-Nazaire propose un week-end autour de la musique classique avec 14 concerts du 24 au 26 janvier au Théâtre et au Conservatoire. Fruit d’une collaboration entre le Conservatoire Boris Vian et la scène nationale de Saint-Nazaire, ce rendez-vous, placé sous le signe de la transmission et de la jeunesse, présentera des grands talents aux côtés d’ensembles émergents ou amateurs.

 

Orchestre d’Harmonie de Saint-Nazaire – La magie de la comédie musicale

L’orchestre est constitué d’une soixantaine de musiciennes et musiciens de tous âges, de toutes origines et ayant eu des cursus musicaux très variés. Le répertoire de l’orchestre d’harmonie n’a pratiquement pas de limite et va de la musique classique aux variétés plus contemporaines en passant par les bandes originales de films, les comédies musicales, le jazz et les musiques du monde, sans oublier les nombreuses œuvres originales écrites spécifiquement pour ce type de formation. Il est depuis 2022 dirigé par Micha Passetchnik, professeur au Conservatoire de Saint-Nazaire.

Programme :

Un défi pour l’orchestre nazairien : séduire à nouveau son public avec des extraits incontournables de la comédie musicale Les Misérables – tirée du roman de Victor Hugo, Paris Montmartre – le quartier emblématique de la vie artistique, avec ses cinq mélodies représentatives pour une délicieuse flânerie au gré des chansons, Un Américain à Paris – poème symphonique évoquant les lieux et la vie de la capitale française dans les années 1920, Notre-Dame de Paris – la comédie musicale inspirée du roman de Victor Hugo, Roméo et Juliette – inspirée de la pièce de William Shakespeare, ou encore La La Land – un film musical américain.

 

dimanche 26 janvier à 10h, au Théâtre

durée 45 mn, tarif 2 €


Orchestre symphonique de Saint-Nazaire – Direction Thierry Bréhu

L’Orchestre Symphonique de Saint Nazaire (OSSN) est l’héritier d’une tradition symphonique de plus de 80 ans à Saint Nazaire puisque le premier ensemble fut constitué dès 1930 sous le nom de Union Philarmonique de Saint Nazaire. L’OSSN est constitué d’une cinquantaine de membres amatrices et amateurs, élèves et enseignant·es de la région nazairienne, Il se produit 5 à 6 fois par an lors de concerts d’œuvres classiques, contemporaines, jazz, musiques de film ou variétés. Il est dirigé depuis 1998 par Thierry Bréhu, professeur au Conservatoire de Saint Nazaire.

Programme :

Opéra Frau Luna – Paul Lincke

Adagio pour orchestre – Leos Janacek

Pomp and circonstance N°4 – Edouard Elgar

Weine, weine und gesang – Johann Strauss

Ouverture d’Orphée aux enfers – Offenbach

dimanche 26 janvier à 11h30, au Théâtre

durée 45 mn, tarif 2 €


Philharmonie des deux mondes – Les maîtres de Vienne (Haydn – Salieri)

La Philharmonie des Deux Mondes, dirigée par Nicolas Jounis, vous convie à une immersion au cœur du classicisme viennois, en célébrant les génies musicaux que furent Joseph Haydn et Antonio Salieri. Le programme met à l’honneur des œuvres emblématiques du XVIIIe siècle, mêlant intensité dramatique et subtilité expressive.

À travers ces compositions magistrales, le programme Les Maîtres de Vienne dévoile toute la richesse et l’expressivité du répertoire viennois. Un concert où grandeur et contrastes s’unissent pour sublimer l’art de cette époque glorieuse.

Programme:

Joseph Haydn (1732 – 1809) – Symphonie n°44 en mi mineur, « Funèbre »

Joseph Haydn (1732 – 1809) – Symphonie n°49 en fa mineur, « La Passione »

Antonio Salieri (1750 – 1825) – Sinfonia Veneziana

dimanche 26 janvier à 14h, au Théâtre

durée 1h, tarif 10 €


Conservatorio Renovatorio d’Arturo Gervasoni

Œuvre pour flûte, clarinette en sib, saxophone soprano ou baryton et piano; sons électroniques et vidéo. Cette œuvre raconte l’histoire musicale de la ville de Saint-Nazaire à partir du début de XXe siècle et en particulier l’histoire du Conservatoire de Saint-Nazaire. Dans une écriture interdisciplinaire mais d’abord musicale par moments drôle ou narrative, par moments purement musicale.

dimanche 26 janvier à 14h, au Conservatoire

durée 45 mn, tarif 6 €


Ensemble Camerata – Johannes Brahms / Clara Schumann Une amitié passionnée

Crée en 2023 à l’occasion de concerts consacrés à la Passion selon St Jean, l’Ensemble Camerata est composé de 22 chanteuses et chanteurs amatrices et amateurs confirmé·es. La plupart des choristes ont été formés au Conservatoire de St-Nazaire ainsi qu’au conservatoire intercommunal de Guérande.

L’ensemble Camerata, dirigé par Yves Parmentier, se spécialise dans la musique du XIXe et de la première moitié du XXe siècle.
Il est accompagné par Carine Llobet et Nathalie Darche, professeures de piano dans les conservatoires de Saint-Nazaire et La Baule-Guérande.

Programme : Liebeslierder Walzer – Johannes Brahms op 52 pour piano 4 mains et chœur avec lecture des correspondances de Johannes Brahms et Clara Schumann

dimanche 26 janvier à 15h45, au Conservatoire

durée 40mn , tarif 2 €


Les lavandières de la nuit – Ensemble Mélisme(s)

Revenantes, sorcières, déesses guerrières ou créatures de l’au-delà, la légende des lavandières de la nuit, figurent fantomatiques et mystérieuses, traverse l’Europe depuis le haut Moyen-Âge. En Bretagne, elles sont connues notamment grâce à la Légende de la mort d’Anatole Le Bras, monumentale enquête ethnographique autour de la mort, où elles rejoignent des figurent marquantes comme celle de l’Ankoù et tout un corpus d’usages et de témoignages. Ce sont ces histoires envoûtantes que Marthe Vassalo et Gildas Pungier, entouré·es du quatuor vocal du choeur de chambre Mélisme(s) et d’un accordéon diatonique, mettent en musique et en texte. Concert conté, Les lavandières de la nuit convoque des airs qui chantent le monde de l’étrange et les secrets des lavoirs.

Programme:

Macbetto de Giuseppe Verdi

Le Ballet des ombres et La mort d’Ophélie d’Hector Berlioz

La Danse macabre de Camille Saint-Saëns

Le chant de pâtre de Maurice Duhamel

La chanson des lavandières d’Augusta Holmès

Ce répertoire convoque également deux compositrices contemporaines implantées en Bretagne, Caroline Marçot et Frédérique Lory.

Avec :

Gildas Pungier : clarinette et direction

Marthe Vassalo : conteuse et soliste

Choeur Mélisme(s) : quatuor

Jérôme Pungier : accordéon

dimanche 26 janvier à 17h15, au Théâtre

durée 1h15, tarif 10 €

Oasis Love

création 2023 – coproduction Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire

avec la collaboration artistique de Yoann Thommerel

“Comme si faire parole était déjà faire émeute.” Pour l’autrice et metteuse en scène Sonia Chiambretto, le moteur poétique de sa pièce Oasis Love se trouve dans le sens de ce mot “émeute”. Littéralement : “créer de l’émotion”.

Pourquoi l’apparition des forces de l’ordre dans les cités périphériques aux grandes villes provoque-t-elle, toujours ou presque, dans un réflexe de fuite, la course des jeunes qui y vivent, et dans le même mouvement, la course des policiers ? Avec Oasis Love, Sonia Chiambretto pose cette question comme point de départ à son spectacle, forme résolument hybride, né d’un long travail de documentation, d’enquête et d’écriture sur l’ambiguïté de notre rapport à l’autorité. Oasis Love explore la puissance poétique de la course- poursuite, de l’exaltation, des corps épuisés. Celle d’une jeunesse qui court et trouve son souffle et sa fraîcheur dans cette chose qui fait tourner le monde : l’amour. Sous nos yeux se construit alors un espace où se réinventent effrontément les règles du vivre ensemble, révélant quelque chose comme l’atlas sensible d’un grand ensemble devenant peu à peu une oasis futuriste.

 

©Christophe Raynaud de Lage

Teaser Jérémy Blahay

Histoire spirituelle de la danse

– Festival de danse Trajectoires –

 

David Wahl revient au Théâtre de Saint-Nazaire avec une de ses Causeries dont il a le secret. L’artiste mène l’enquête avec humour et érudition pour s’interroger sur l’histoire de la danse, entre récit intime et conférence savante.

 

Science, histoire, littérature, philosophie, poésie : dans ses monologues jouissifs et documentés que sont ses Causeries, David Wahl nous plonge dans une érudition vertigineuse. Mais sous la plume et la verve de l’artiste, le sérieux devient ludique et le réel prend des allures de fantastique. Dans Histoire spirituelle de la danse, il nous livre un véritable cabinet de curiosités, à mi-chemin entre récit intime et conférence savante. À la lueur de bougies et d’une lampe Art déco, le conteur se demande ici pourquoi la danse, cet art pratiqué avec passion depuis toujours en Occident, est-elle restée boudée par la Chrétienté.

 

David Wahl est associé à Océanopolis Brest, Centre national de culture scientifique dédié à l’océan

© Mélina Jaouen  © Filifox – Philippe Savoir

Le Misanthrope

création 2024

Dans cette comédie écrite en 1666, Molière opère une véritable autopsie de nos rapports sociaux avec un humour subtil et délicat. Le Misanthrope est le reflet d’une société qui pourrait être la nôtre. Ce grand texte n’a rien perdu de sa justesse et de sa clairvoyance.

« Le Misanthrope est une comédie, de mœurs, de portraits où la satire cruelle y est sport de combat et la langue en alexandrins une arme de destruction massive. Formidable galerie d’êtres en représentation permanente, poètes ratés, prudes consommées, courtisans effrénés qui, toutes et tous à leur manière, réclament un moment d’attention. (…) Sans chercher à transposer quoi que ce soit, le milieu artistique est celui qui offre le plus de similitudes avec une cour où l’on peut être fait et défait aussi facilement. (…) Héros romantique absolutiste aux accents wertheriens, Alceste est pour moi le plus beau personnage du théâtre français. Intransigeant, passionné, droit, il serait un modèle s’il n’était aveuglé par sa passion, s’il n’était habité par le fait de plaire à son tour de manière égoïste, s’il n’était violent, jaloux, buté et aujourd’hui (comme hier ?) ridicule. Ce sont toutes ces complexités humaines qui sont passionnantes et continuent de nous fasciner en nous offrant un miroir cruel. » Simon Delétang

©Aurélien Jan

Pling-Klang

100 % famille

Jongleurs, acrobates à vélo et manipulateurs d’objets, Étienne Manceau et Mathieu Despoisse se penchent sur la vaste question : qu’est-ce qu’un couple ? Mais toujours sous l’angle de l’humour.

Au sein d’une installation atypique, au plus près des spectatrices et des spectateurs, Pling-Klang examine nos pratiques quotidiennes à travers quelques épreuves : monter un meuble IKEA, jouer au ping-pong, plier des draps ou faire un pique-nique à vélo. Sur scène, ces situations aussi cocasses que performatives permettent de faire, défaire, construire et déconstruire les notions d’intimité, d’amour, de désillusion et donc de couple…

++ Retrouvez Pling-Klang à Bain Public le samedi 28 juin

©Marianne Fresnel

Grande Marée

100 % famille

proposé par la Ville de Saint-Nazaire et co-organisé avec Le Théâtre, scène nationale, et Les Escales

Fête familiale, conviviale et populaire bien connue des habitants de Saint-Nazaire, annonciatrice d’un été animé sur le front de mer et sur les plages, Grande Marée revient chaque année avec une programmation d’animations et de spectacles gratuits pour toute la famille.

Spectacles en tout genre, pour petits et grands, viennent animer le front de mer et distiller çà et là, poésie et humour. Grande Marée nous invite à la rêverie et au dépaysement cette année encore, au gré des univers portés par les différentes compagnies artistiques programmées.

©David Gallard

Paolo Fresu Quartet

++ Le Food truck SARAH VIVE LES PAPILLES sera présent de 19h à 20h.

en coréalisation avec l’association Jazzimut

Le trompettiste Paolo Fresu, l’un des grands noms de la scène jazz européenne, signe une évocation musicale du poète Lawrence Ferlinghetti, grande figure de la littérature américaine du XXe siècle.

A 61 ans, le trompettiste sarde Paolo Fresu continue d’accumuler les projets, déclinant les séductions de sa musique lyrique et ultraraffinée dans les contextes les plus divers. C’est ici accompagné d’un vieux camarade de route, le bandonéoniste Daniele Di Bonaventura et de deux musiciens parmi les plus talentueux de la jeune scène italienne, le contrebassiste Marco Bardoscia et le pianiste Dino Rubino, que Fresu signe une sorte d’évocation musicale du poète et éditeur Lawrence Ferlinghetti, lié étroitement à l’émergence de la Beat Generation. Les quatre musiciens, avec une sensibilité et une connivence musicale de tous les instants, déploient en saynètes impressionnistes habilement scénographiées, la poésie d’atmosphères mélancoliques portées par la somptuosité mélodique de la trompette de Fresu et exacerbées par les couleurs fauves du bandonéon.

++ Retrouvez tout le programme sur le site du festival  www.jazzimut.fr

©Roberto Cifarelli

Leitmotiv

++ Le Food truck SARAH VIVE LES PAPILLES sera présent de 19h à 21h30.

P.A.N.G !

Thème, variation et répétition

P.A.N.G ! est un voyage inattendu au cœur de la création contemporaine pour découvrir des formes inclassables, un pas de côté dans la programmation du Théâtre. Les artistes s’imprègnent de situations du quotidien ou s’emparent de gestes simples pour les étirer dans le temps et créer ainsi une multiplicité de narrations légères, absurdes, drôles ou angoissantes. Il est question, là, de l’érosion de nos sensibilités et d’inventer de nouvelles manières d’être ensemble.

pass P.A.N.G ! (Leitmotiv + Janet on the Roof ) tarif A

« Deux hommes et deux femmes habitent un cadre restreint, un carré de 5m x 5m, pour une seule et même action : s’embrasser. S’embrasser, c’est rencontrer l’autre, mais aussi soi-même. C’est donner et recevoir des baisers mais aussi prendre dans ses bras, englober, contenir quelque chose dans sa totalité, adopter une opinion, s’engager, saisir par la vue la totalité d’un ensemble… D’un simple mot découle une multiplicité. À partir de ce principe, les situations s’inventent, les rencontres créent des esquisses de narrations légères, absurdes, drôles comme angoissantes. Leitmotiv joue du microscope analysant les habitudes humaines, les gestes donnés et ceux pris. Se dessine alors une nature morte de l’embrassement pour ce huis-clos charnel et pictural, 1000 et 1 manières d’envisager la rencontre, l’altérité, l’être ensemble… » Céline Roux, historienne de la danse.

 

++ ORUKAMI à 20h

ORUKAMI est un rituel chorégraphique faisant partie de la pièce MIRARI. Une transmission a été pensée pour des danseurs et danseuses de La Petite pièce/Vanessa Leprince

durée 20 min, entrée libre

 

©L.Delamotte-Legrand

Teaser Jérémy Blahay

Discussion avec DS – Je ne suis pas une apparition

THÉ – MA

 

THÉ-MA (THÉâtre et cinéMA) est un nouveau temps fort à la scène nationale pour mieux tisser les liens entre le grand écran et le plateau.

Si le dialogue entre théâtre et cinéma est régulier au fil des saisons, sous la forme d’échos respectifs, il s’agit là d’observer comment le spectacle vivant regarde le cinéma et vice versa, comment les artistes circulent entre ces deux arts et s’en nourrissent pour créer de nouvelles formes.

 

Discussion avec DS est un magnifique hommage que la comédienne Raphaëlle Rousseau a souhaité rendre à l’actrice et réalisatrice féministe Delphine Seyrig dans un seule en scène sobre et lumineux.

« Vous voulez écrire sur moi ? Mais cela n’a aucun intérêt !

Écrivez donc sur le voisin d’en face qui croupit dans l’indifférence et l’anonymat, ce sera certainement plus intéressant,

Ce que vous devez savoir de moi, je vous l’ai montré au cinéma ou au théâtre et cela doit vous suffire. » Delphine Seyrig

 

Raphaëlle Rousseau aurait tant aimé connaître Delphine Seyrig, icône du cinéma d’avant-garde des années 60-70, devenue l’une des grandes voix de l’émancipation des femmes dont les réflexions sur le métier d’actrice ont été notamment redécouvertes ces dernières années. Cette rencontre, la jeune comédienne l’a imaginée dans ce seule en scène où elle évolue au milieu des portraits de son idole avec qui elle dialogue grâce à un malicieux montage d’archives sonores, jusqu’à l’inviter sur scène. Dans un dialogue simple, drôle et profond se tissent deux portraits, ceux de deux femmes, deux actrices, deux époques.

©India Lange