Le Misanthrope

création 2024

Dans cette comédie écrite en 1666, Molière opère une véritable autopsie de nos rapports sociaux avec un humour subtil et délicat. Le Misanthrope est le reflet d’une société qui pourrait être la nôtre. Ce grand texte n’a rien perdu de sa justesse et de sa clairvoyance.

« Le Misanthrope est une comédie, de mœurs, de portraits où la satire cruelle y est sport de combat et la langue en alexandrins une arme de destruction massive. Formidable galerie d’êtres en représentation permanente, poètes ratés, prudes consommées, courtisans effrénés qui, toutes et tous à leur manière, réclament un moment d’attention. (…) Sans chercher à transposer quoi que ce soit, le milieu artistique est celui qui offre le plus de similitudes avec une cour où l’on peut être fait et défait aussi facilement. (…) Héros romantique absolutiste aux accents wertheriens, Alceste est pour moi le plus beau personnage du théâtre français. Intransigeant, passionné, droit, il serait un modèle s’il n’était aveuglé par sa passion, s’il n’était habité par le fait de plaire à son tour de manière égoïste, s’il n’était violent, jaloux, buté et aujourd’hui (comme hier ?) ridicule. Ce sont toutes ces complexités humaines qui sont passionnantes et continuent de nous fasciner en nous offrant un miroir cruel. » Simon Delétang

©Aurélien Jan

OZ

100% famille

Le metteur en scène Joan Mompart réinvente la fable du Magicien d’Oz sur un texte de Robert Sandoz pour ancrer ce conte classique à l’époque contemporaine, en questionnant le consumérisme à outrance et le manque des êtres chers.

Dans un grand magasin, un haut-parleur diffuse le tube Somewhere over the rainbow faisant référence au film de Victor Fleming de 1939 avec Judy Garland, tandis que Dorothy se voit refuser par son père une paire de chaussures argentées qu’elle réclame avec insistance. Sa colère est telle qu’elle finit par s’endormir et se réveiller dans un pays intérieur, une chambre baignée de jaune où les murs sont tapissés de peluches…

Oz nous invite à retrouver la valeur des choses, celles qui ne s’achètent pas. Car vivre, c’est faire l’inévitable épreuve du manque. La pièce propose de s’éloigner des satisfactions dérisoires que fabrique la société de consommation pour revenir à l’essentiel : être.

©Ariane Catton

Teaser Jérémy Blahay

Que ma joie demeure #2025

recréation 2025

C’est à une recréation que la chorégraphe Béatrice Massin nous invite avec Que ma joie demeure#2025, pour laquelle elle décrypte les fondamentaux de son écriture issue du métissage entre danse baroque et contemporaine.

« Un sol rouge, éclatant, conçu pour devenir sous les pieds des danseurs un instrument de musique laissant sonner les « glissés », les « tombés », les « frottés » spécifiques à la danse baroque. Des costumes sobres permettant de lire les corps. Un jeu de couleurs chaudes et lumineuses, jouant

sur une harmonie, des nuances subtiles propres à chaque interprète. Une architecture chorégraphique à partir de phrases, très lisibles d’abord, à l’unisson puis en canons, en fugues, en questions, en réponses, en sujets, en contre-sujets. La musique de J. S. Bach se glisse alors dans cette charpente chorégraphique conçue pour l’accueillir et jouir de son dynamisme et de sa plénitude. Un dialogue de plaisir entre la musique et la danse ; le mouvement indispensable à la musique et à la musicalité de la danse. » Béatrice Massin

+ Atelier découverte de la danse baroque pour les spectateurs et spectatrices de Que ma joie demeure #2025 mené par Léa Lansade, interprète de la compagnie Fêtes galantes

mercredi 2 avril de 19h à 21h au Théâtre, à partir de 13 ans. Tarif : 15 €

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++ Soirée A tout à l’heure ! Un spectacle pour les parents, un atelier musique pour les enfants.

mardi 1er avril à 20h au Théâtre, de 6 à 10 ans. Tarif : 8 €/enfant

Réserver ici

 

©Jean-Pierre Maurin – Also Native

 

Maldonne

Avec son sens du détail et son goût du costume, Leïla Ka revient à Saint-Nazaire avec Maldonne, une pièce puissante qui met en scène cinq femmes en quête de liberté.

Sur scène, des robes. De soirée, de mariée, de chambre, de tous les jours, de bal. À paillettes, longues, bouffantes, ajustées, trop grandes. Des robes qui volent, qui brillent, qui craquent, qui tournent, qui traînent ou tombent. Celles qui les portent transpirent. Elles sont vivantes. Toujours fidèle à son univers théâtral et à son goût pour les costumes et les luminaires, elle fait évoluer les danseuses, cinq femmes en quête d’émancipation, sur des musiques mêlant classique, électro et variété, dans une chorégraphie percutante.

Leïla Ka propose sa première pièce de groupe avec Maldonne. La chorégraphe y dévoile et habille, dans tous les sens du terme, les fragilités, les révoltes et les identités multiples portées par cinq interprètes femmes et quarante robes pour tenter une exploration du féminin.

 

©Nora Houguenade

Teaser Jérémy Blahay

Rendez-vous avec le Conservatoire

Cette année encore, le Théâtre s’associe au  Conservatoire à Rayonnement Départemental Musique et Danse (CRD) pour vous présenter une nouvelle saison d’impromptus !

Avant un spectacle, rendez-vous dans le hall du Théâtre, pour écouter les élèves du Conservatoire vous jouer un petit air ou danser un instant…

 

Entrée libre