Oasis Love

création 2023 – coproduction Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire

avec la collaboration artistique de Yoann Thommerel

“Comme si faire parole était déjà faire émeute.” Pour l’autrice et metteuse en scène Sonia Chiambretto, le moteur poétique de sa pièce Oasis Love se trouve dans le sens de ce mot “émeute”. Littéralement : “créer de l’émotion”.

Pourquoi l’apparition des forces de l’ordre dans les cités périphériques aux grandes villes provoque-t-elle, toujours ou presque, dans un réflexe de fuite, la course des jeunes qui y vivent, et dans le même mouvement, la course des policiers ? Avec Oasis Love, Sonia Chiambretto pose cette question comme point de départ à son spectacle, forme résolument hybride, né d’un long travail de documentation, d’enquête et d’écriture sur l’ambiguïté de notre rapport à l’autorité. Oasis Love explore la puissance poétique de la course- poursuite, de l’exaltation, des corps épuisés. Celle d’une jeunesse qui court et trouve son souffle et sa fraîcheur dans cette chose qui fait tourner le monde : l’amour. Sous nos yeux se construit alors un espace où se réinventent effrontément les règles du vivre ensemble, révélant quelque chose comme l’atlas sensible d’un grand ensemble devenant peu à peu une oasis futuriste.

 

©Christophe Raynaud de Lage

Teaser Jérémy Blahay

Discussion avec DS – Je ne suis pas une apparition

THÉ – MA

 

THÉ-MA (THÉâtre et cinéMA) est un nouveau temps fort à la scène nationale pour mieux tisser les liens entre le grand écran et le plateau.

Si le dialogue entre théâtre et cinéma est régulier au fil des saisons, sous la forme d’échos respectifs, il s’agit là d’observer comment le spectacle vivant regarde le cinéma et vice versa, comment les artistes circulent entre ces deux arts et s’en nourrissent pour créer de nouvelles formes.

 

Discussion avec DS est un magnifique hommage que la comédienne Raphaëlle Rousseau a souhaité rendre à l’actrice et réalisatrice féministe Delphine Seyrig dans un seule en scène sobre et lumineux.

« Vous voulez écrire sur moi ? Mais cela n’a aucun intérêt !

Écrivez donc sur le voisin d’en face qui croupit dans l’indifférence et l’anonymat, ce sera certainement plus intéressant,

Ce que vous devez savoir de moi, je vous l’ai montré au cinéma ou au théâtre et cela doit vous suffire. » Delphine Seyrig

 

Raphaëlle Rousseau aurait tant aimé connaître Delphine Seyrig, icône du cinéma d’avant-garde des années 60-70, devenue l’une des grandes voix de l’émancipation des femmes dont les réflexions sur le métier d’actrice ont été notamment redécouvertes ces dernières années. Cette rencontre, la jeune comédienne l’a imaginée dans ce seule en scène où elle évolue au milieu des portraits de son idole avec qui elle dialogue grâce à un malicieux montage d’archives sonores, jusqu’à l’inviter sur scène. Dans un dialogue simple, drôle et profond se tissent deux portraits, ceux de deux femmes, deux actrices, deux époques.

 

©India Lange

Leitmotiv

P.A.N.G !

Thème, variation et répétition

P.A.N.G ! est un voyage inattendu au cœur de la création contemporaine pour découvrir des formes inclassables, un pas de côté dans la programmation du Théâtre. Les artistes s’imprègnent de situations du quotidien ou s’emparent de gestes simples pour les étirer dans le temps et créer ainsi une multiplicité de narrations légères, absurdes, drôles ou angoissantes. Il est question, là, de l’érosion de nos sensibilités et d’inventer de nouvelles manières d’être ensemble.

pass P.A.N.G ! (Leitmotiv + Janet on the Roof ) tarif A

« Deux hommes et deux femmes habitent un cadre restreint, un carré de 5m x 5m, pour une seule et même action : s’embrasser. S’embrasser, c’est rencontrer l’autre, mais aussi soi-même. C’est donner et recevoir des baisers mais aussi prendre dans ses bras, englober, contenir quelque chose dans sa totalité, adopter une opinion, s’engager, saisir par la vue la totalité d’un ensemble… D’un simple mot découle une multiplicité. À partir de ce principe, les situations s’inventent, les rencontres créent des esquisses de narrations légères, absurdes, drôles comme angoissantes. Leitmotiv joue du microscope analysant les habitudes humaines, les gestes donnés et ceux pris. Se dessine alors une nature morte de l’embrassement pour ce huis-clos charnel et pictural, 1000 et 1 manières d’envisager la rencontre, l’altérité, l’être ensemble… » Céline Roux, historienne de la danse.

 

++ ORUKAMI à 20h

ORUKAMI est un rituel chorégraphique faisant partie de la pièce MIRARI. Une transmission a été pensée pour des danseurs et danseuses de La Petite pièce/Vanessa Leprince

durée 20 min, entrée libre

 

©L.Delamotte-Legrand

Teaser Jérémy Blahay

L’Oiseau de Prométhée

Dans son désir de questionner l’état du monde, la compagnie Les Anges au plafond nous embarque dans une épopée politique en Grèce, dans une mise en scène mêlant théâtre, marionnettes, musique et cirque.

Une grande table de fête et une célébration qui pourtant, n’en est pas une. Le dernier repas entre les hommes et les Dieux d’un côté, la table des négociations où siègent le FMI, la Banque centrale et l’Union européenne de l’autre : un raccourci dans l’échelle du temps.

Ici, Prométhée trompe Zeus au moment du partage du boeuf sacré ; là, le gouvernement grec négocie un nouveau plan de sauvetage… Nous sommes tout à la fois à la fin de l’âge d’or au coeur de la Grèce antique et en 2015, à l’apogée de la crise de la dette publique grecque. Questions : comment partage-t-on la richesse ? Qui décide de la répartition ? Fallait-il sacrifier la Grèce sur la table des négociations ? Quel terrible outrage le peuple a-t-il commis pour qu’il doive maintenant le payer si cher ?
La question est d’autant plus brûlante que le peuple, c’est nous.

 

+ Un bord de plateau vous est proposé pour échanger avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 26 mars.

 ++ Banquet des dieux ou une banque et des dieux ?

Venez partager un repas comme aux temps lointains lors du grand banquet entre l’humanité et les dieux. Une fois par an, on y discutait de l’ordre du monde et on décidait de la part de chacun·e. Ce soir, il y aura vous, public, les artistes comédiennes-marionnettistes, un oiseau, un musicien et un économiste. Il sera question de richesse à partager, d’équité ou d’égalité, de la Grèce, du Fond Monétaire International, de l’Europe et d’espoir. Mais qui, ce soir en cuisine, décidera de la répartition des assiettes ?

mardi 25 mars à 20h, nombre de places limité, réservation indispensable

© Vincent Muteau

Teaser Jérémy Blahay

Hansel et Gretel

100 % famille

 

THÉ – MA

 

THÉ-MA (THÉâtre et cinéMA) est un nouveau temps fort à la scène nationale pour mieux tisser les liens entre le grand écran et le plateau.

Si le dialogue entre théâtre et cinéma est régulier au fil des saisons, sous la forme d’échos respectifs, il s’agit là d’observer comment le spectacle vivant regarde le cinéma et vice versa, comment les artistes circulent entre ces deux arts et s’en nourrissent pour créer de nouvelles formes.

 

Adapté d’un des contes les plus célèbres des frères Grimm, le spectacle met en scène Hansel et Gretel qui, cette fois, ne sont plus des enfants mais des personnes âgées dans un conte poétique et cruel, où est interrogé notre rapport aux vieilles personnes.

Nous voilà en pleine crise économique. Hansel et Gretel, magiciens à la retraite, habitent chez leur fils Jacob, dans une caravane échouée à la lisière d’un terrain vague. Les strass des plateaux télé d’antan ont laissé place à la disette et à un quotidien incertain. Jacob, au chômage depuis plus d’un an, ne parvient plus à nourrir sa famille. Un jour, il rencontre Barbara, une belle femme étrange qui ne quitte jamais ses lunettes de soleil. Elle va changer sa vie… Sur l’écran, un film en technicolor déroule l’histoire revisitée de Hansel et Gretel. Sur le plateau, un bric-à-brac manipulé à vue par des musicien·nes et interprètes virtuoses assure bruitages et doublages. Un spectacle où théâtre, cinéma et musique rivalisent de créativité et de poésie.

 

©La Cordonnerie

 

Teaser Jérémy Blahay

Peines mineures

P.A.N.G !

Thème, variation et répétition

P.A.N.G ! est un voyage inattendu au cœur de la création contemporaine pour découvrir des formes inclassables, un pas de côté dans la programmation du Théâtre. Les artistes s’imprègnent de situations du quotidien ou s’emparent de gestes simples pour les étirer dans le temps et créer ainsi une multiplicité de narrations légères, absurdes, drôles ou angoissantes. Il est question, là, de l’érosion de nos sensibilités et d’inventer de nouvelles manières d’être ensemble.

 

Délinquantes, c’est l’institution qui le dit. Elles, toutes mineures, rêvent. Courent. Volent. Refusent de signer. Et finissent toujours par trouver un trou dans le grillage. Dans ce récit choral, Sonia Chiambretto enchaîne courses poursuites, fugues, règlements, confessions et documents. Des paroles sous vidéosurveillance ou des voix intérieures affranchies de toute injonction s’entrechoquent derrière les enceintes d’un centre éducatif fermé d’aujourd’hui ou celles d’un internat du Bon-Pasteur à la fin des années 1950.

++ En partenariat avec la librairie L’Oiseau Tempête, Sonia Chiambretto dédicacera ses ouvrages au Théâtre à l’issue de la rencontre

©Stéphane Remael

every_body

– Focus Belge –

en partenariat avec Bain public dans le cadre du Focus Belge

création 2024

 

Le chorégraphe, danseur et circassien  Alexander Vantournhout présente son quatrième duo : every_body s’inscrit dans sa démarche de dissection et de réinterprétation des mouvements quotidiens défiant et redéfinissant continuellement les frontières de l’expression physique humaine.

Dans every_body, le chorégraphe Alexander Vantournhout et sa collaboratrice Emmi Väisänen explorent les mouvements du quotidien. Emmi Väisänen explorent les mouvements du quotidien. Les artistes élèvent de simples actions telles que la poignée de main et la marche vers une toile complexe de dynamiques corporelles. La pièce transforme une poignée de main banale en une chorégraphie élaborée impliquant bras, coudes et épaules, tandis qu’une marche apparemment sans fin présente une multitude de mouvements de jambes. Avec every_body, le duo crée une tapisserie chorégraphique, métamorphosant les mouvements les plus subtils en quelque chose de remarquable.

© Tom Van der Borght & Senne Praczyk

P.A.N.G ! au Cinéma Jacques Tati

P.A.N.G !

Thème, variation et répétition

P.A.N.G ! est un voyage inattendu au cœur de la création contemporaine pour découvrir des formes inclassables, un pas de côté dans la programmation du Théâtre. Les artistes s’imprègnent de situations du quotidien ou s’emparent de gestes simples pour les étirer dans le temps et créer ainsi une multiplicité de narrations légères, absurdes, drôles ou angoissantes. Il est question, là, de l’érosion de nos sensibilités et d’inventer de nouvelles manières d’être ensemble.

 

Un programme de courts métrages inédits, de divers réalisateurs, de divers pays et de diverses époques.

 

P.A.N.G !, cette année, réunit deux chorégraphes qui, d’une manière ou d’une autre, travaillent la répétition – répétition du rituel, répétition du mouvement, et leurs variations qui les font évoluer, se déployer.

L’idée nous est alors venue, avec leur complicité et en accueillant leurs suggestions, de proposer à ces deux chorégraphes un programme de courts métrages spécialement composé pour la circonstance, qui s’aventure à ouvrir un univers, un espace, une réflexion autour de cette même question de la répétition qui les occupe. Emmanuelle Vo-Dinh et Pierre Pontvianne ont accepté de jouer le jeu : voilà donc cette séance unique et inédite « Encore et encore » que les deux chorégraphes découvriront avec vous sur l’écran, et à l’issue de laquelle, elle et lui, avec nous, engageront un dialogue.

 

+  suivi d’une rencontre avec Emmanuelle Vo-Dinh, artiste associée, et Pierre Pontvianne

©Photo 200 000 fantômes / Jean-Gabriel Périot 

Through the Grapevine

– Focus Belge –

Dans le cadre du Focus Belge initié par Bain Public avec le soutien du Centre Wallonie Bruxelles et de Wallonie Bruxelles International.

 

Through the Grapevine est un pas de deux exécuté par deux interprètes, Alexander Vantournhout et Axel Guérin, jouant sur leurs différences de morphologie et de force physique pour montrer une beauté instantanée.

 

Dévoiler des corps dépouillés de toute fioriture, des corps entraînés mais imparfaits, qui n’essaient pas de convaincre par des mouvements virtuoses : Through the Grapevine est une œuvre chorégraphique et acrobatique qui affirme l’importance du toucher. Avec concentration, effort et humour, les interprètes jouent sur leurs différences de morphologie et de force. Dans une quête permanente d’équilibre et d’harmonie, leurs corps athlétiques se heurtent inlassablement à des limitations physiques. Ils s’entraident et se défient mutuellement à la découverte de leurs forces et de leurs faiblesses.

Artiste majeur du cirque contemporain, également danseur et chorégraphe, le Belge Alexander Vantournhout développe un langage chorégraphique captivant qui considère le corps comme un champ d’expériences infini dans lequel mouvement et pensée sont inséparables.

 

©Bart Grietens

Teaser Jérémy Blahay

Mademoiselle

À l’intersection du blues, du raï et du rock, Mademoiselle est un groupe composé de Rodolphe Burger, Sofiane Saidi et Mehdi Haddad. Il est aussi un album dédié à Rachid Taha, en hommage à son rock électro-oriental engagé.

 

Rodolphe Burger, Sofiane Saidi et Mehdi Haddab : une hydre à trois têtes – fortes têtes et têtes brûlées, un trio qui voyage de scène en scène à tombeau ouvert dans une 504 qui ne compte plus les kilomètres.

Leur album Mademoiselle, sorti en mars 2023 et dédié au chanteur Rachid Taha, est constitué de compositions communes, sur des textes en français et en arabe que se partagent Rodolphe Burger et Sofiane Saidi, en plus de reprises de George Thorogood, “I Drink Alone” et Jimi Hendrix, “Hey Baby (New Rising Sun)” auquel le jeu de Mehdi Haddab est souvent comparé.

Trois personnalités mordantes dont l’association produit une poésie qui plairait beaucoup à Rachid Taha, leur fantôme bien aimé, et dont le rock arabophone et politique a marqué toute une génération.

 

++ Soirée A tout à l’heure ! Un spectacle pour les parents, un atelier musique pour les enfants.

vendredi 21 mars à 20h au Théâtre, de 6 à 10 ans.

tarif : 8 €/enfant

© Christophe Urbain

Teaser Jérémy Blahay