Ballaké Sissoko – Piers Faccini

Le grand musicien malien Ballaké Sissoko, virtuose de la kora, et le talentueux songwriter anglo-italien Piers Faccini, adepte d’un folk hyper sensible, s’unissent sur scène pour un concert qui accompagne leur nouvel album.

Ils se sont rencontrés au milieu des années 2000 via leur maison de disque commune à l’époque : Ballaké Sissoko et Piers Faccini se connaissent et s’apprécient depuis longtemps. En 2020, le musicien de Bamako – héritier de la grande tradition de la kora et des musiques mandingues – invite le songwriter folk à chanter une chanson en bambara, Kadidja, pour son album collaboratif Djourou, sorti en 2021. Peu après, Piers Faccini compose une autre chanson pour eux deux, The Fire Inside. Les deux musiciens se décident alors à réaliser un album entier dont la sortie est prévue en février 2025, prélude à une tournée qui passe, pour notre plus grand plaisir, à la scène nationale de Saint-Nazaire.

© DR

Teaser Jérémy Blahay

Les Conversations du Théâtre : Le mythe de l’abondance

L’abondance, ce vieux rêve qui nous gouverne ?

 

« Imaginons un instant qu’il soit systématiquement possible de substituer une forme de capital par une autre forme de capital. Alors, par exemple, grâce au progrès technique on pourrait facilement substituer le travail humain par le travail des machines. Et en suivant le même raisonnement, on pourrait même imaginer remplacer nos ressources naturelles, par des ressources artificielles. Une théorie d’autant plus séduisante qu’elle permettrait de rendre possible l’expansion et la croissance éternelle. Quel rêve ! 

Et si ce n’était pas un rêve, mais un projet dans lequel nous nous sommes engagés avec conviction, depuis plusieurs siècles. Notre foi, étayée par les réussites incontestables du progrès scientifique, serait alors devenue inébranlable, au point de résister à toutes les critiques et à toutes les injonctions au changement.

« Pour croire qu’une croissance matérielle infinie est possible sur une planète finie, il faut être fou ou économiste » disait pourtant l’économiste américain Kenneth Boulding.

Alors, sommes-nous tous devenus fous ou sommes-nous tous devenus économistes ? » Joris Mathieu

++ En partenariat avec la librairie L’Oiseau Tempête

© illustration Alice Genet

Maldonne

Avec son sens du détail et son goût du costume, Leïla Ka revient à Saint-Nazaire avec Maldonne, une pièce puissante qui met en scène cinq femmes en quête de liberté.

Sur scène, des robes. De soirée, de mariée, de chambre, de tous les jours, de bal. À paillettes, longues, bouffantes, ajustées, trop grandes. Des robes qui volent, qui brillent, qui craquent, qui tournent, qui traînent ou tombent. Celles qui les portent transpirent. Elles sont vivantes. Toujours fidèle à son univers théâtral et à son goût pour les costumes et les luminaires, elle fait évoluer les danseuses, cinq femmes en quête d’émancipation, sur des musiques mêlant classique, électro et variété, dans une chorégraphie percutante.

Leïla Ka propose sa première pièce de groupe avec Maldonne. La chorégraphe y dévoile et habille, dans tous les sens du terme, les fragilités, les révoltes et les identités multiples portées par cinq interprètes femmes et quarante robes pour tenter une exploration du féminin.

 

©Nora Houguenade

Teaser Jérémy Blahay

Art

Écrite en 1994 par Yasmina Reza, l’une des autrices françaises les plus jouées dans le monde, et recréée en 2024, la comédie Art raconte le conflit inattendu entre trois amis de longue date réunis autour d’un tableau blanc.

 

Trois amis, très liés depuis plus de quinze ans, voient leur amitié ébranlée lorsque Serge fait l’acquisition d’un tableau d’art contemporain, blanc, payé au prix fort. L’amitié, ce sont des liens (indéfectibles ?) qui se transforment mais c’est aussi « le plaisir de s’engueuler, de se contredire, d’afficher une certaine mauvaise foi et d’éprouver la joie de la réconciliation », affirme François Morel. Qui de plus justes que François Morel, Olivier Broche et Olivier Saladin, trois amis de longue date (souvenez-vous des Deschiens), pour interpréter ce sentiment merveilleux, cette complexité des rapports humains ?Art est une pièce devenue un classique, traduite en 35 langues et mise en scène dans le monde entier.

 

©Aglaé Bory

every_body

– Focus Belge –

en partenariat avec Bain public dans le cadre du Focus Belge

création 2024

 

Le chorégraphe, danseur et circassien  Alexander Vantournhout présente son quatrième duo : every_body s’inscrit dans sa démarche de dissection et de réinterprétation des mouvements quotidiens défiant et redéfinissant continuellement les frontières de l’expression physique humaine.

Dans every_body, le chorégraphe Alexander Vantournhout et sa collaboratrice Emmi Väisänen explorent les mouvements du quotidien. Emmi Väisänen explorent les mouvements du quotidien. Les artistes élèvent de simples actions telles que la poignée de main et la marche vers une toile complexe de dynamiques corporelles. La pièce transforme une poignée de main banale en une chorégraphie élaborée impliquant bras, coudes et épaules, tandis qu’une marche apparemment sans fin présente une multitude de mouvements de jambes. Avec every_body, le duo crée une tapisserie chorégraphique, métamorphosant les mouvements les plus subtils en quelque chose de remarquable.

© Tom Van der Borght & Senne Praczyk

Gabriel Saglio Trio

Le chanteur Gabriel Saglio à la voix si caractéristique s’entoure du multi-instrumentiste nantais Pierre Thary et de l’accordéoniste Douglas Marcolino pour un concert aux frontières de la world music et de la chanson française.

Gabriel Saglio nous livre avec ce trio des versions plus intimistes de ses chansons aux textes humanistes. Ce chanteur à la plume délicate s’entoure de deux musiciens exceptionnels, le multi-instrumentiste Pierre Thary et le virtuose de l’accordéon brésilien Douglas Marcolino, pour livrer une poésie sensible avec des rythmes brésiliens, le son chaud de la clarinette basse et la mélancolie du violoncelle.

 

©Axel Vanlerberghe

Teaser Jérémy Blahay

Traviata – Vous méritez un avenir meilleur

Entre théâtre et opéra, cette adaptation de La Traviata de Verdi se veut intimiste et inventive, éloignée des conventions lyriques, avec la talentueuse Judith Chemla dans le rôle-titre. Une pièce atypique saluée par un triomphe à sa création en 2016.

C’est à une version décalée de l’œuvre de Verdi (mais pas une trahison !) que nous vous convions ce soir. Le metteur en scène Benjamin Lazar, avec Florent Hubert et Judith Chemla, ont imaginé une « fête musicale et fantastique ». La Traviata, cette femme dite « dévoyée », incontournable héroïne lyrique, est inspirée de Marie Duplessis, comtesse de Perregaux et courtisane au destin tragique, qu’Alexandre Dumas fils, l’un de ses amants, fit revivre sous les traits de Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias. Peu de temps après, c’est le compositeur italien Giuseppe Verdi qui l’immortalisa sous les traits de Violetta Valéry dans La Traviata. Derrière l’audace de l’irrévérence musicale voulue par les trois artistes, se cache une mise en scène pleine d’intelligence, de délicatesse et d’humour. Judith Chemla y est drôle, troublante et incandescente.

en français et en italien parlé et chanté, surtitré en français

© Pascal Victor et Pascal Gély

Teaser Jérémy Blahay

Dérapage

À la fois chanteuses, danseuses et comédiennes, Les Sea Girls sont aussi meneuses de revue et quelle revue ! Pour le spectacle Dérapage, mis en scène par Pierre Guillois, elles s’attaquent à… elles-mêmes dans un spectacle sans fard !

 

« Vingt ans de Music-Hall à serrer les fesses, gainer nos bras tendus, manger sainement, s’hydrater, danser sur des talons de dix centimètres, chanter alors qu’on vient de se faire larguer ou de se faire avorter, ne jamais abuser des soirées chablis-cacahuètes, sourire quand on a mal aux dents, au dos, aux genoux, à la tête. Être artiste de music-hall, c’est être à la hauteur. C’est s’exposer, prendre des risques. C’est une image qui doit faire rêver. Et être une Sea Girl ? C’est être une femme, autour de cinquante ans. C’est double peine ça, non ? »

Avec Dérapage, les trois artistes dévoilent les coulisses de leurs spectacles. Le glamour et le moins glamour mais avec peps ! Les Sea Girls en ont confié les rênes à Pierre Guillois, « heureuses de rejoindre sa folie et son art de raconter des histoires avec des corps libérés des contraintes sociales ».

Le tout accompagné de musique et des chansons inédites écrites sur mesure par Prunella Rivière, orchestrées par Fred Pallem.

 

©Cat Gabillon

La feuille blanche

100 % famille

 

Cécile Briand, artiste marionnettiste, conjugue dans ce spectacle la manipulation de la matière papier, du dessin et de la danse, pour faire émerger un tableau vivant sous les yeux des enfants.

Au départ était une feuille blanche. Dessin, découpage, pliage… Apparaissent alors des paysages de montagne et de forêt, les vagues de l’océan s’agitent. Surgit une silhouette, comme une ombre, qui devient un personnage à part entière. Il est l’heure de partir en voyage et le corps bouge, la feuille tourne et se transforme. Jouant à cache-cache avec son double de papier, la comédienne Cécile Briand qui s’est inspirée pour ce spectacle du théâtre de papier, fait naître des formes en à-plats bleus et blancs aux contours simples dans un style qui rappelle le peintre Matisse. Et partage avec les plus petit·es la joie de créer autour de sa propre imagination.

++ Atelier parent/enfant

samedi 16 novembre de 10h à 12h au Théâtre, à partir de 6 ans
tarif : 15 € le duo et 20 € le trio

Réserver ici

©Clotilde Briand

Teaser Jérémy Blahay

One shot

100 % famille

 

–  Festival de danse Trajectoires – 

 

La scène nationale est heureuse de retrouver une création du chorégraphe Ousmane Sy et les danseuses de Paradox-Sal, accueillies la saison dernière avec Queen Blood. Retrouvez un crew 100 % féminin, vif et moderne pour un moment énergisant !

 

Dans One shot, le chorégraphe Ousmane Sy a réuni cinq danseuses de la compagnie Paradox-Sal et trois artistes invitées qui affirment une singularité créative en fusionnant la house dance avec leurs pratiques tels le krump, le popping, issus du hip-hop, mais aussi le flamenco et la danse contemporaine. Les duos et figures d’ensemble s’enchaînent avec un groove d’une énergie extrême, propulsés sur le mix musical – house dance et afrobeat – d’un DJ pour un jeu chorégraphique empreint de puissance et de sororité. Lorsque la danse n’est autre que joie, partage et générosité !

 

++ After mix / Collectif FAIR-E

Place au dancefloor avec un DJ set de house music, proposé par le collectif FAIR-E/CCN de Rennes et de Bretagne et qui viendra clore le Festival Trajectoires à Saint-Nazaire.

vendredi 31 janvier à 21h, au Théâtre, entrée libre

 

©Timothée Lejolivet

Teaser Jérémy Blahay