Mademoiselle

À l’intersection du blues, du raï et du rock, Mademoiselle est un groupe composé de Rodolphe Burger, Sofiane Saidi et Mehdi Haddad. Il est aussi un album dédié à Rachid Taha, en hommage à son rock électro-oriental engagé.

 

Rodolphe Burger, Sofiane Saidi et Mehdi Haddab : une hydre à trois têtes – fortes têtes et têtes brûlées, un trio qui voyage de scène en scène à tombeau ouvert dans une 504 qui ne compte plus les kilomètres.

Leur album Mademoiselle, sorti en mars 2023 et dédié au chanteur Rachid Taha, est constitué de compositions communes, sur des textes en français et en arabe que se partagent Rodolphe Burger et Sofiane Saidi, en plus de reprises de George Thorogood, “I Drink Alone” et Jimi Hendrix, “Hey Baby (New Rising Sun)” auquel le jeu de Mehdi Haddab est souvent comparé.

Trois personnalités mordantes dont l’association produit une poésie qui plairait beaucoup à Rachid Taha, leur fantôme bien aimé, et dont le rock arabophone et politique a marqué toute une génération.

 

++ Soirée A tout à l’heure ! Un spectacle pour les parents, un atelier musique pour les enfants.

vendredi 21 mars à 20h au Théâtre, de 6 à 10 ans.

tarif : 8 €/enfant

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© Christophe Urbain

Teaser Jérémy Blahay

Anne Paceo

Avec S.H.A.M.A.N.E.S, la chanteuse, batteuse et compositrice Anne Paceo s’inspire de l’énergie des tambours de transe et des chants sacrés du chamanisme.

Star incontournable de la scène jazz contemporaine, Anne Paceo délivre depuis plusieurs années un jazz ouvert à la pop, au rock ou à l’électro, toujours en quête de nouvelles cultures et de nouvelles sonorités. Pour elle, le jazz « n’est pas une musique d’ego mais une musique de collectif ». D’abord accompagnatrice de musicien·nes à la renommée internationale comme Henri Texier ou Michel Legrand, elle s’affirme comme leadeuse avec un style indentifiable dès les premières mesures. Avec son neuvième album S.H.A.M.A.N.E.S, unanimement salué par la critique, l’artiste explore les mondes réels et parallèles avec lesquels les chamanes dialoguent, « à travers un son profondément organique ».

©Sylvain Gripoix

Teaser Jérémy Blahay

L’Érotisme de vivre – 95 ans et toute une vie avant

« Mieux aimer est mon grand souci, mon application,

Ma recherche et si possible, mon invention.

Si je rate, j’accepte et cherche encore.

C’est mon plus grand travail, mon dernier je pense. » Alice Mendelson

 

Née de parents révolutionnaires juifs polonais, Alice Mendelson échappe miraculeusement avec sa mère à la Rafle du Vel’d’hiv le 16 juillet 1942 tandis que son père est déporté à Auschwitz. En 1944, la jeune femme rejoint la Résistance au sein des Forces Françaises Libres. La guerre terminée, elle part en coopération enseigner en Algérie puis, à Paris, comme professeure de français dans les grands lycées Michelet et Montaigne. Toute sa vie de femme engagée et libre, Alice Mendelson n’aura cessé d’écrire des poèmes, sans jamais oser les publier. Jusqu’à ce qu’ils soient finalement édités sous la forme d’un recueil au titre éclatant, L’Érotisme de vivre *.

Catherine Ringer, dont le père (le peintre Sam Ringer) est un ami d’Alice Mendelson, décide de les reprendre sur scène et fait appel à Mauro Gioia pour la mise en scène et à Grégoire Hetzel pour la musique. Ce qu’écrit Alice Menselson, c’est avant tout sa liberté de femme, ses plaisirs, ses désirs, ses fantasmes. Sa poésie est un éloge de la vie, de l’amour, de la joie et des plaisirs simples. Ainsi écrit-elle en un vers unique en 2019 : « Ne jamais bâcler de vivre ».

 

*aux éditions Rhubarbe, janvier 2022.

© Laura Lago / ©Mathias Walter

Teaser Jérémy Blahay

Cornucopia – D’autres mondes possibles

création 2024 – coproduction Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire

 

Joris Mathieu et le collectif Haut et Court reviennent au Théâtre nous présenter le deuxième épisode du cycle D’autres mondes possibles, en continuant d’explorer l’émergence de nouvelles formes d’utopies.

 

 » Pour ce deuxième épisode, le collectif Haut et Court propose une fiction d’anticipation pour mieux nous questionner sur les raisons de notre immobilisme face aux grands enjeux de notre temps. Cornucopia présente une civilisation devenue sobre et décroissante par la force des choses mais dans laquelle le rêve de l’abondance sans contraintes n’a pas disparu. Tirant son étymologie du mythe de la Corne d’abondance (Cornucopia en latin), le cornucopianisme se construit autour de l’idée que “toutes les limites naturelles peuvent être repoussées en mobilisant une ressource ultime et inépuisable : le génie humain”*. Ainsi, comme le présente Joris Mathieu, “même si la société cornucopienne s’organise sous une forme extrêmement raisonnée, personne n’a voulu abolir le rêve d’un monde aux ressources infinies et n’a abandonné l’idée qu’un jour viendra, où, grâce au génie humain, il sera possible de mettre un terme à toutes les restrictions qui les gouvernent… »

*Julian Simon (1932-1998) économiste et cornucopien.

Un bord de plateau vous est proposé pour échanger avec l’équipe artistique à l’issue des représentations les 4 et 5 février.

©Nicolas Boudier

Teaser Jérémy Blahay

 

Janet on the Roof

P.A.N.G !

Thème, variation et répétition

P.A.N.G ! est un voyage inattendu au cœur de la création contemporaine pour découvrir des formes inclassables, un pas de côté dans la programmation du Théâtre. Chacun·e de ces artistes s’imprègne de situations du quotidien ou s’empare de gestes simples pour les étirer dans le temps et créer ainsi une multiplicité de narrations légères, absurdes, drôles ou angoissantes. Il est question, là, de l’érosion de nos sensibilités et d’inventer de nouvelles manières d’être ensemble.

pass P.A.N.G ! (Leitmotiv + Janet on the Roof) tarif A

Marthe Krummenacher, danseuse d’exception, porte un solo magnifique autour de l’état de sidération et déploie un flot d’images chorégraphié par Pierre Pontvianne.

Dans la presse

« On voudrait ne rien ajouter. Mais disons ici que la chorégraphie de Pierre Pontvianne est presque miraculeuse. Tout est juste dans cette pièce sidérale. » Agnès Izrine, Danser Canal Historique – juin 2019.

 

« Janet apparaît, T-shirt et collant bleu mi cobalt mi outremer, ses cheveux effaçant son visage. Un bruit de balle, le tintement d’une douille et nous voilà propulsé dans un autre monde, un autre lieu où le temps n’a plus de prise. » Hypnotique et épuré, le solo Janet on the Roof s’intéresse à la disparition et à l’évolution imperceptible des choses. Porté par Marthe Krummenacher, interprète sans concession, il retranscrit un état de sidération qui finit par tout imprégner et devient la toile de fond de nos existences.

 

++ DJ Set Toudonner dans le hall à partir de 22h30, entrée libre

©cieparc

Teaser Jérémy Blahay

Rendez-vous avec le Conservatoire

Cette année encore, le Théâtre s’associe au  Conservatoire à Rayonnement Départemental Musique et Danse (CRD) pour vous présenter une nouvelle saison d’impromptus !

Avant un spectacle, rendez-vous dans le hall du Théâtre, pour écouter les élèves du Conservatoire vous jouer un petit air ou danser un instant…

 

Entrée libre