Discussion avec DS – Je ne suis pas une apparition

THÉ – MA

 

THÉ-MA (THÉâtre et cinéMA) est un nouveau temps fort à la scène nationale pour mieux tisser les liens entre le grand écran et le plateau.

Si le dialogue entre théâtre et cinéma est régulier au fil des saisons, sous la forme d’échos respectifs, il s’agit là d’observer comment le spectacle vivant regarde le cinéma et vice versa, comment les artistes circulent entre ces deux arts et s’en nourrissent pour créer de nouvelles formes.

 

Discussion avec DS est un magnifique hommage que la comédienne Raphaëlle Rousseau a souhaité rendre à l’actrice et réalisatrice féministe Delphine Seyrig dans un seule en scène sobre et lumineux.

« Vous voulez écrire sur moi ? Mais cela n’a aucun intérêt !

Écrivez donc sur le voisin d’en face qui croupit dans l’indifférence et l’anonymat, ce sera certainement plus intéressant,

Ce que vous devez savoir de moi, je vous l’ai montré au cinéma ou au théâtre et cela doit vous suffire. » Delphine Seyrig

 

Raphaëlle Rousseau aurait tant aimé connaître Delphine Seyrig, icône du cinéma d’avant-garde des années 60-70, devenue l’une des grandes voix de l’émancipation des femmes dont les réflexions sur le métier d’actrice ont été notamment redécouvertes ces dernières années. Cette rencontre, la jeune comédienne l’a imaginée dans ce seule en scène où elle évolue au milieu des portraits de son idole avec qui elle dialogue grâce à un malicieux montage d’archives sonores, jusqu’à l’inviter sur scène. Dans un dialogue simple, drôle et profond se tissent deux portraits, ceux de deux femmes, deux actrices, deux époques.

 

©India Lange

Hansel et Gretel

100 % famille

 

THÉ – MA

 

THÉ-MA (THÉâtre et cinéMA) est un nouveau temps fort à la scène nationale pour mieux tisser les liens entre le grand écran et le plateau.

Si le dialogue entre théâtre et cinéma est régulier au fil des saisons, sous la forme d’échos respectifs, il s’agit là d’observer comment le spectacle vivant regarde le cinéma et vice versa, comment les artistes circulent entre ces deux arts et s’en nourrissent pour créer de nouvelles formes.

 

Adapté d’un des contes les plus célèbres des frères Grimm, le spectacle met en scène Hansel et Gretel qui, cette fois, ne sont plus des enfants mais des personnes âgées dans un conte poétique et cruel, où est interrogé notre rapport aux vieilles personnes.

Nous voilà en pleine crise économique. Hansel et Gretel, magiciens à la retraite, habitent chez leur fils Jacob, dans une caravane échouée à la lisière d’un terrain vague. Les strass des plateaux télé d’antan ont laissé place à la disette et à un quotidien incertain. Jacob, au chômage depuis plus d’un an, ne parvient plus à nourrir sa famille. Un jour, il rencontre Barbara, une belle femme étrange qui ne quitte jamais ses lunettes de soleil. Elle va changer sa vie… Sur l’écran, un film en technicolor déroule l’histoire revisitée de Hansel et Gretel. Sur le plateau, un bric-à-brac manipulé à vue par des musicien·nes et interprètes virtuoses assure bruitages et doublages. Un spectacle où théâtre, cinéma et musique rivalisent de créativité et de poésie.

 

©La Cordonnerie

 

Teaser Jérémy Blahay