A Bread Factory
de Patrick Wang
Présenté en 2 parties
I: Ce qui nous unit (2h) / II: Un petit coin de paradis (2h)
Il y a quarante ans, dans la petite ville de Checkford, Dorothea et Greta ont transformé une usine à pain désaffectée en un espace dédié aux arts : La Bread Factory. Mais un couple célèbre d’artistes-performeurs est arrivé en ville et menace de récupérer les subventions culturelles permettant de faire vivre ce lieu. Non sans humour, les habitants de Checkford tentent de s’adapter aux changements et la Bread Factory de survivre…
Rencontre exceptionnelle et discussion à bâtons rompus avec le cinéaste Patrick Wang, qui nous fait l’honneur de sa visite, jeudi 10 janvier à 20h30!
Soutien ACID
Tarifs
plein tarif 6,50€
tarif réduit 5,50€
carte 6 entrées 30€ (soit 5€ l’entrée)
– de 18 ans 4€
Casting
Tyne Daly, James Marsters, Janeane Garofalo
Revue de presse
“À toute communauté il faut, pour exister pleinement, une scène. Un espace de représentation où la fiction puisse prendre le relais de la réalité et y résoudre les conflits les plus archaïques ou les plus fondamentaux qui agitent la Cité. Les Grecs l’avaient bien compris, qui inventèrent le théâtre, lieu par excellence de réunion de la communauté, espace de rencontre entre esthétique et politique. Et c’est à cette rencontre que nous convie à son tour Patrick Wang dans A Bread Factory, dont le personnage principal est précisément le lieu qui donne au film son titre, soit un centre culturel à qui la municipalité menace de retirer sa subvention vitale. Le film orchestre ainsi l’affrontement de deux visions du monde : technocratie vs démocratie. Patrick Wang travaille son film comme un diamantaire, facette après facette, scène après scène, avec une grande et belle précision dans la construction de chaque plan, jusqu’à obtenir l’éclat sans pareil de l’ensemble. Avec au bout une victoire, celle de la sensibilité, de l’intelligence, de l’art comme résistance collective aux tentations individualistes, marchandes, superficielles et délétères. Dans l’Amérique de Trump – et notre vieille Europe aux démocraties malmenées – cette chronique sensible et politique d’un bien commun affirme sa brûlante nécessité.”
Clément Schneider, cinéaste membre de l’ACID