Anatomie d’une chute

Sandra, Samuel et leur fils de 11 ans vivent dans une maison isolée en pleine montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison alors qu’il s’y trouvait seul avec Sandra. Suicide? Accident? Homicide? L’enquête commence…
Disons-le d’abord franchement : la consécration de Justine Triet, troisième réalisatrice à obtenir la Palme d’Or, est une véritable joie. Elle prolonge le très beau parcours d’une cinéaste repérée avec ses courts métrages et révélée à un large public il y a dix ans avec son premier long. Cette consécration est d’autant plus réjouissante qu’elle salue un film rassembleur qui est un véritable geste de cinéma et à qui beaucoup rêvaient de voir remettre cette Palme.
Précis et rigoureux, Anatomie d’une chute prend le temps de se mettre en place pour gagner en ampleur, se faire de plus en plus passionnant et déployer un suspense remarquablement maitrisé. Donnant une juste place aux bons mots et aux saillies, la complexe recherche de la vérité qui est évidemment aussi l’espace de la confrontation des opinions, capte notre attention, nous brinquebale au gré des révélations et des rebondissements et donne à cette saisissante auscultation du couple, sans pesanteur aucune, une véritable dimension politique.

Film disponible
– en audio-description 
– avec sous-titrage pour sourds et malentendants
Merci d’en faire la demande en amont de la séance.