La trilogie d'Oslo
C’est un événement rare que nous nous apprêtons à vivre cet été, que nous devons au distributeur Pyramide Films (qu’il en soit ici chaleureusement remercié) qui ne s’est pas arrêté au seul Rêves, Ours d’Or à Berlin, pour aller voir ce qui se cachait derrière ce film délicat et attachant. Cet événement, c’est la révélation d’un cinéaste, non pas par la fulgurance d’un film, mais par l’évidence d’une trilogie réalisée en une année.
Rêves, Amour et Désir sont trois films indépendants les uns des autres (ils peuvent se voir et s’apprécier isolément), qui ont même chacun leur identité et leur émotion propres, mais qui ont comme point commun de se dérouler à Oslo, décor qui permet à Dag Johan Haugerud, à travers la singularité de la société norvégienne, de parler des relations humaines, des sentiments qui leur sont liés, des interrogations qu’elles font naître et de la manière dont nous composons, nous avançons avec.
Du 9 juillet au 2 septembre