Kika de Alexe Poukine

• Belgique
• 2025
• VF
• 1h50

avec Avec Manon Clavel, Makita Samba

En cinq minutes d’une maîtrise et d’une efficacité remarquables, Alexe Poukine définit son personnage principal : Kika est assistante sociale, fait face à des situations d’urgence, parfois déconcertantes, en sachant mobiliser son expérience, sans pathos mais avec humanité. Elle va vite et l’on pense alors s’engager dans un film social. Et pourtant…
Sans pour autant totalement disparaître (mais là, on ne peut pas vous en dire plus), la dimension sociale va laisser la place à un parcours intérieur : une dimension intime dont la puissance émotionnelle va être contenue avec une finesse, une surprise et une profondeur saisissantes.
Nous vous incitons donc à ne pas chercher à en savoir davantage avant d’entrer dans la salle. Car, s’appuyant sur un scénario qui ne cesse de nous surprendre, Kika nous invite, comme si nous le vivions en direct, à partager un chemin de vie à la fois singulier et universel.
Singulier parce que c’est celui, tout personnel, de cette femme que Manon Clavel incarne de manière époustouflante et qui va nous faire vivre avec elle des situations que l’on évoque rarement au cinéma et encore moins de cette manière. Universel parce que ce qui nourrit son chemin, qui la fait avancer de la manière dont elle avance, ne sachant comment gérer et exprimer son désordre intérieur, peut résonner largement en chacun·e de nous, nous touchant par une humanité pleine de pudeur et de subtilité.

sortie nationale