La Colline où rugissent les lionnes
de Luàna Bajrami
Quelque part au Kosovo, dans un village isolé, trois jeunes femmes voient étouffer leurs rêves et leurs ambitions. Dans leur quête d’indépendance, rien ne pourra les arrêter : le temps est venu de laisser rugir les lionnes.
Elle est créditée au générique de son premier long métrage en tant que cinéaste (jouant “elle-même”) et la brève apparition de Luàna Bajrami, déjà aimée dans des films de Céline Sciamma ou Denis Podalydès, est peut-être un des moments les plus émouvants de La Colline où rugissent les lionnes, dont elle a signé le scénario à 17 ans avant de le réaliser un an plus tard. Le film, sous forte influence de Sofia Coppola (Virgin Suicides et Bling Ring viennent notamment à l’esprit) décrit l’été englué de trois adolescentes kosovares qui rêvent de sortir de leur trou, si possible en évitant les rails tout tracés pour elles par l’omniprésent patriarcat. Beaucoup de scènes tout en cheveux, au soleil, moue d’ennui, avant que le film ne bascule dans un rodéo gangster inattendu, pour leur offrir coûte que coûte un horizon pailleté sinon totalement hors de leur portée.
Quinzaine des Réalisateurs 2021
Tarifs
plein tarif 6,50€
tarif réduit 5,50€
carte 6 entrées 30€ (soit 5€ l’entrée)
– de 18 ans 4€
Casting
avec Flaka Latifi, Uratë Shabani, Era Balaj