Comédie / Aventure
  • DURÉE
    45'+ 45'
  • ANNÉE
    1995-1998
  • PAYS
    Sénégal
  • LANGUES
    VOSTF
  • Focus Djibril Diop Mambéty / Films présentés

Le Franc + La Petite Vendeuse de soleil

de Djibril Diop Mambéty

CINÉMA JACQUES TATI

Le Franc
Marigo, le musicien, rêve de son instrument -un congoma- que lui a confisqué sa logeuse pour cause de non-paiement chronique du loyer. S’appropriant un billet de loterie nationale, il décide de le mettre en sécurité en attendant le tirage : il le colle sur sa porte et le recouvre du poster d’un héros de son enfance. Le soir du tirage, la fortune explose aux yeux de Marigo: le numéro gagnant est celui de son billet ! Marigo se voit déjà millionnaire, avec mille congomas, un orchestre, un avion particulier… Mais Marigo a collé le billet à sa porte. Il l’arrache alors de ses gonds et l’emporte au guichet de la loterie…

La Petite Vendeuse de soleil
Depuis longtemps, la vente des journaux à la criée dans les rues de Dakar était l’apanage des garçons. Mais ce matin, cette mainmise est contestée par Sili, petite vendeuse de soleil.

Vendredi 1er février, soirée en deux temps et deux séances pour goûter l’ampleur poétique de l’oeuvre de Mambéty. À 18h30, Le Franc et La Petite vendeuse de soleil. À 20h45, Hyènes. Et entre les deux, un buffet sénégalais vous est offert au bar d’Agora.

Tarifs

plein tarif 6,50€ 

tarif réduit 5,50€

carte 6 entrées 30€ (soit 5€ l’entrée)

– de 18 ans 4€

Revue de presse

“Chacun relie à sa façon les éléments du puzzle défilant sur les images. Parce que ce langage cinématographique est un artifice et jamais une fin en soi, parce qu’il puise ses histoires de petites gens dans l’expérience quotidienne des gens francs, ce corps à corps avec l’image s’apparente à une auto-dérision tragi-comique dont la poésie touche au coeur et force à l’émotion.”
Olivier Barlet, Africultures

“Les petites gens, c’est important car ce sont les seuls gens conséquents, les seuls gens naïfs, c’est pourquoi le courage leur appartient. Ce sont donc ces gens-là qui n’auront jamais de compte en banque, pour qui tous les matins constituent le même point d’interrogation, ce sont des gens francs… C’est une façon de rendre hommage au courage des enfants de la rue… L’amour des enfants me pousse à défier les vieux, les corrompus et ceux qui sont nantis sans pour autant être nantis d’une âme. Le souffle de l’histoire vient d’être jeté à la mer; le premier qui le respirera ira au paradis.”
Djibril Diop Mambéty