Le Molière imaginaire

Un carton, d’entrée, le précise : nous sommes le 17 février 1673. Molière est sur scène pour jouer Le Malade imaginaire : « Il n’a plus que deux heures à vivre. » Pas de surprise donc. Mais pas davantage de représentation réaliste de la fin de l’acteur-dramaturge.

Olivier Py, dans un geste de cinéma d’une hallucinante virtuosité, transfigure la scène, la salle et surtout les coulisses pour faire entrer dans l’espace du théâtre les événements et les fantômes qui ont fait la vie de Molière. Geste unique, d’une densité et d’une audace folles, qui a la puissance portée à l’écran des mises en scène d’Olivier Py.