Le Procès Goldman
de Cédric Kahn
En novembre 1975, débute le deuxième procès de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée, dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes. Il clame son innocence dans cette dernière affaire et devient en quelques semaines l’icône de la gauche intellectuelle. Georges Kiejman, jeune avocat, assure sa défense. Mais très vite, leurs rapports se tendent. Goldman, insaisissable et provocateur, risque la peine capitale et rend l’issue du procès incertaine.
Film disponible
– en audio-description
– avec sous-titrage pour sourds et malentendants
Merci d’en faire la demande en amont de la séance.
Présenté à l'ouverture de la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes 2023
Tarifs
Plein : 7 €
Réduit 1 : 6 € (abonné Théâtre scène nationale ; moins de 25 ans ; étudiant ; demandeur d’emploi ; adhérent CCP ou La Couronnée ; UIA ; AVF ; abonné des cinémas Pax au Pouliguen, La Toile de mer à Pornichet et Atlantic à La Turballe)
Réduit 2 : 4 € (bénéficiaire de l’allocation adulte handicapé ou d’une carte d’invalidité ainsi que l’accompagnateur ; bénéficiaire de minimas sociaux)
Carte 6 entrées valable 6 mois : 33 €
Carte 10 entrées valable 1 an : 50 €
Moins de 18 ans : 4,50 €
Casting
Arieh Worthalter, Arthur Harari
Revue de presse
« Tumultueuse, à la fois remarquable et minable, l’existence de ce révolutionnaire devenu mi-flambeur, mi-zonard aurait pu nourrir un biopic romanesque. Cédric Kahn a préféré s’en tenir au compte rendu du procès, restituant ce qui s’y est dit, tout en s’autorisant parfois quelques libertés. Ce qui frappe d’emblée, c’est la verve de l’accusé, son éloquence sèche, nerveuse, sa dialectique fascinante, teintée d’un je-ne-sais-quoi de délirant. Un tribun cinglant et un peu paranoïaque (Arieh Worthalter, formidable d’humanité, de colère et de bile mêlées), qui en veut à la Terre entière et aurait préféré assurer lui-même sa défense. ».
jacques Morice / telerama