Drame
  • DURÉE
    2h09
  • ANNÉE
    2022
  • PAYS
    Japon
  • LANGUES
    VOSTF
  • Sortie nationale

Les Bonnes étoiles

de Hirokazu Kore-eda

CINÉMA JACQUES TATI

Par une nuit pluvieuse, une jeune femme abandonne son bébé. Il est récupéré illégalement par deux hommes, bien décidés à lui trouver une nouvelle famille. Lors d’un périple insolite et inattendu à travers le pays, le destin de ceux qui rencontreront cet enfant sera profondément changé.

S’il est une oeuvre qui s’est abondamment penchée sur les chemins contrariés de l’ascendance et de la filiation, c’est bien celle du Japonais Hirokazu Kore-eda, 59 ans et déjà récipiendaire de la Palme d’or pour le bien nommé Une affaire de famille (2018), titre qui la résume parfaitement. Son dernier long-métrage remet sur le métier cette question de l’adoption qu’il a déjà explorée dans ses films précédents, à la fois comme blessure et réponse aux conceptions trop endogames des liens du sang. Mais il les déplace en Corée du Sud, où l’a retenu le phénomène des “baby boxes”, ces coffres sécurisés dévolus au dépôt anonyme de nourrissons, faisant suite au durcissement de la législation locale sur l’adoption.

en compétition au Festival de Cannes

Tarifs

plein tarif 6,50€ 

tarif réduit 5,50€

carte 6 entrées 30€ (soit 5€ l’entrée)

– de 18 ans 4€

Casting

avec Song Kang-Ho, Dong-won Gang, Doona Bae

Revue de presse

“Lorsque je préparais Les Bonnes étoiles, j’ai rencontré et interrogé des enfants. Tous avaient grandi dans un orphelinat, leurs parents ayant renoncé au fait de les élever pour une raison ou pour une autre. Plusieurs d’entre eux se posaient une question fondamentale de l’existence sans toutefois pouvoir y apporter de réponse claire : «Est-ce une bonne chose que je sois venu au monde ?» Entendant cela, je suis resté sans voix. Quel sens y aurait-il eu à leur adresser machinalement quelques paroles de réconfort ? Pouvais-je véritablement affirmer qu’il n’y avait aucune vie sur terre qui ne méritait pas d’exister ? Quel film allais-je pouvoir offrir à ces enfants qui se battaient avec acharnement contre les voix intérieures et extérieures qui leur martelaient qu’ils n’auraient pas dû naître ? C’est cette question qui fut en permanence au centre de mon travail. Les Bonnes étoiles est un film dans lequel j’ai voulu regarder la vie bien en face et, en me glissant dans la peau des personnages, faire parvenir clairement ma propre voix. Ce film s’apparente donc à la fois à une prière et à un souhait.”
Hirokazu Kore-eda

Bande annonce