Romance
  • DURÉE
    1h39
  • ANNÉE
    2019
  • PAYS
    Inde
  • LANGUES
    VOSTF
  • Amours interdites

Monsieur

de Rohena Gera

CINÉMA JACQUES TATI

Ratna est domestique chez Ashwin, le fils d’une riche famille de Mumbai. En apparence la vie du jeune homme semble parfaite, pourtant il est perdu. Ratna sent qu’il a renoncé à ses rêves. Elle, elle n’a rien, mais ses espoirs et sa détermination la guident obstinément. Deux mondes que tout oppose vont cohabiter, se découvrir, s’effleurer…

Au plus loin de ses souvenirs, Rohena Gera garde l’image de la nourrice qui s’occupait d’elle lorsqu’elle était enfant. Une nounou qui « faisait partie de la famille et qui, en même temps, en était exclue », souligne la réalisatrice, née en Inde, où elle a grandi et vécu longtemps. Ce conflit, dont elle avoue qu’il l’a agitée toute sa vie, a inspiré son premier long-métrage, Monsieur (Sir), sélectionné à Cannes à la Semaine de la critique.

Semaine de la Critique, Festival de Cannes

Tarifs

plein tarif 6,50€ 

tarif réduit 5,50€

carte 6 entrées 30€ (soit 5€ l’entrée)

– de 18 ans 4€

Casting

Tillotama Shome, Vivek Gomber, Geetanjali Kulkarni

Revue de presse

« Dans cet espace de promiscuité où les corps ne peuvent pas toujours éviter de se frôler, naissent, à travers les silences, des sentiments contre lesquels Ratna comme Arshwin ne peuvent pas lutter. Rohena Gera filme avec une grande délicatesse ces deux êtres suspendus à un amour interdit, dont les émotions affleurent sans être prononcées.  Monsieur porte l’empreinte de la douceur et de la détermination qui émanent de sa réalisatrice. Et cette histoire d’amour qu’elle inscrit fermement dans une réalité sociale et politique dont elle espère faire bouger les lignes, dit à la fois son besoin de dénoncer le statut réservé aux femmes indiennes tout autant qu’aux laissés-pour-compte, et son envie d’espérer. »
Véronique Cauhapé, Le Monde

« Mon film est très doux par rapport à la violence actuelle du pays. Il rend compte du quotidien de ces employées qui n’ont aucun contrat de travail… J’espère que mon film suscitera des débats sur la manière dont on traite ces femmes – et plus généralement toutes les personnes exploitées… Comment changer les choses ? Je me suis posée cette question toute ma vie. Mon film dérangera sans doute des gens mais j’espère qu’il donnera de l’espoir à d’autres. »
Rohena Gera

Bande annonce