Parasite
de Bong Joon-Ho
Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne…
Force est de constater que l’auteur de Memories of Murder (2003) et The Host (2006) ne s’est jamais montré plus mordant, détonnant, incisif qu’à domicile, dans une Corée dont il s’est plu dès ses débuts à brocarder les travers, et où les inégalités sociales, la précarisation des emplois, la prédation financière, la violence des rapports de classe, ont pris dernièrement des proportions alarmantes. C’est précisément de cela dont parle Parasite, ne laissant à ce titre aucun doute sur le fait que Bong Joon-Ho n’est pas seulement un styliste virtuose, mais un véritable cinéaste politique. Derrière son titre en trompe-l’oeil suggérant l’horreur ou la science-fiction, Parasite est en fait un film de maison, s’inscrivant dans une certaine tradition du cinéma coréen, celle des récits de domesticité dont le fleuron demeure La Servante (1960), de Kim Ki-young.
Palme d'or - Festival de Cannes 2019
Tarifs
Festival Télérama 3,50€ la séance pour les détenteurs du pass Télérama
plein tarif 6,50€
tarif réduit 5,50€
carte 6 entrées 30€ (soit 5€ l’entrée)
– de 18 ans 4€
Casting
Song Kang-Ho, Sun-kyun Lee, So-Dam Park