Quelle folie – ACID POP #3
de Diego Governatori
Aurélien est charmant, mais il est tourmenté. Aurélien est volubile, mais il est solitaire. Aurélien se sent inadapté, mais il a tout compris. Aurélien est autiste. Filmé, il a délié sa parole, libérant un chant d’une intensité prodigieuse, un miroir tendu vers nous.
Jeudi 13 février à partir de 19h30, troisième rendez-vous de l’ACID POP, “Université populaire du cinéma indépendant”.
L’enjeu ? Permettre aux spectateurs d’aller en profondeur à la rencontre des cinéastes pour découvrir et comprendre, à travers une question de cinéma, leurs inspirations, leurs méthodes de travail et leurs expériences derrière la caméra.
Question de cinéma : “Si la parole résiste, doit-on la provoquer ? Je te filme, je t’affronte” En présence de Diego Governatori et Émilie Brisavoine, cinéastes membres de l’ACID.
Déroulé:
19h30 : buffet apéritif offert
20h : dialogue entre cinéastes et introduction à la question : partage des clés de compréhension et d’analyse des œuvres, projection d’extraits.
21h : projection de Quelle folie , suivie d’un débat avec la salle.
Soutien des cinéastes de l’ACID
Tarifs
plein tarif 6,50€
tarif réduit 5,50€
carte 6 entrées 30€ (soit 5€ l’entrée)
– de 18 ans 4€
Revue de presse
“Entrer dans le film c’est tout de suite être pris dans la parole d’Aurélien, d’emblée spectaculaire et saisissante, par laquelle il essaye de formuler son angoisse et ses difficultés à être parmi les autres. Cette parole passionnante est un monde, et dans son effort à donner une forme à l’informe, c’est tout son corps qui semble entrer en tension, secoué, saccadé, toujours en mouvement, comme en cage, et qui vient rythmer et appuyer un monologue fascinant. Ses développements à la fois fous et limpides sont traversés par une nervosité, des grognements, des sursauts, dans une sorte de crise à la fois permise et contenue par la mise en scène de Diego Governatori. Très concentré sur son protagoniste, le film travaille lui aussi à construire une forme à partir du chaos, à rendre sensible et à organiser le tumulte dans un double geste d’accompagnement et d’affrontement.”
Julien Meunier, cinéaste membre de l’ACID