Sauvage
de Camille Vidal-Naquet
Léo, 22 ans, se vend dans la rue pour un peu d’argent. Les hommes défilent. Lui reste là, en quête d’amour. Il ignore de quoi demain sera fait. Il s’élance dans les rues. Son cœur bat fort.
Semaine de la Critique, Cannes 2018
Tarifs
plein tarif 6,50€
tarif réduit 5,50€
carte 6 entrées 30€ (soit 5€ l’entrée)
– de 18 ans 4€
Casting
Félix Maritaud, Éric Bernard, Philippe Ohrel
Revue de presse
« Je suis parti d’un personnage, d’une énergie. Un garçon solitaire animé par une force d’aimer qui subsiste quelle que soit la violence du monde qu’il traverse. Léo vit une liberté absolue, avec ce qu’elle comporte à la fois d’effrayant et d’admirable. Une liberté qui serait celle de Kerouac quand il écrit : « il n’avait nulle part, c’est-à-dire partout, où aller ». Cette liberté est similaire à celle de Mona dans Sans toit ni loi [d’Agnès Varda, ndlr] : en refusant de se conformer aux règles sociales, en refusant que quiconque ne lui impose quoi que ce soit, le personnage vit la dureté de la rue comme une normalité. Ce que propose le film, ce n’est pas de comprends comment ou pourquoi Léo est arrivé là, mais plutôt de vivre avec lui, de partager la fulgurance des instants qu’il traverse. C’est très sensoriel : ce que je voulais, c’était restituer frontalement et donner à vivre l’impression de sidération, de désorientation, qui est liée à l’exclusion. »
Camille Vidal-Naquet
