La Figure de l’érosion

Une invitation à regarder différemment le patrimoine industriel des Forges de Trignac.
Nathalie Pernette s’empare ici de l’idée de la désagrégation de la pierre, du bronze ou du béton et de leur fonte progressive. Elle questionne l’évolution des fragments de corps, des matières qui se détachent et qui lâchent sous l’action du soleil ou de la pluie. Cette étude minutieuse des tourments de la matière, se transforme en une danse et se double d’une question plus intime: que nous reste-t-il de l’histoire d’une ville, d’une friche industrielle ou d’une statue commémorative? Une mémoire fragmentaire, un souvenir fantasmé, parfois juste quelques miettes… Nathalie Pernette chorégraphie un moment propice à la rêverie et à la contemplation.
Sur une musique au large spectre, juxtaposant archives sonores et sons organiques tels des frottements ou des craquements, les quatre danseurs évoluent lentement vers une seule hypothèse finale: la disparition.

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