La Loi du marcheur
Nicolas Bouchaud – Éric Didry - (entretien avec Serge Daney)
À partir de l’entretien fleuve que le critique de cinéma Serge Daney a donné à Régis Debray en 1992, Nicolas Bouchaud interroge notre rapport à l’art “en tant qu’il est du côté du présent et de la vie, c’est-à-dire du côté de l’expérience.”
“La loi du marcheur est une confidence formidable. Nicolas Bouchaud restitue ce voyage avec une allégresse en accord avec la mélancolie de Serge Daney.” Brigitte Salino, Le Monde.
Janvier 1992. Quelques mois avant sa mort, Serge Daney s’entretient avec Régis Debray sur son itinéraire de critique de cinéma. Rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, journaliste à Libération, fondateur de la revue Trafic, il témoigne de ce que “voir des films” lui a offert du monde. Cet entretien a donné lieu au documentaire de Pierre-André Boutang et Dominique Rabourdin, Itinéraire d’un ciné-fils, qui constitue le socle sur lequel Nicolas Bouchaud s’est appuyé pour écrire La loi du marcheur. Acteur unique de la pièce dans une mise en scène d’Éric Didry, il s’adresse au public de façon directe. Au-delà d’une simple “transposition” d’un texte au théâtre, La Loi du marcheur est une transmission, la transmission de la parole de Serge Daney, qui se décrivait lui-même comme un “griot”, un “passeur”.
Ce qui est interrogé ici est notre place de spectateur : quels spectateurs sommes-nous ? Comment recevons-nous les œuvres et comment en parlons-nous ?
+Projection du film Maîtres anciens de Mathieu Amalric,
France, 2021, 81 min, d’après la pièce mise en scène et adaptée par Éric Didry, Véronique Timsit et Nicolas Bouchaud (tiré du roman de Thomas Bernhard).
Dans une salle du Kunsthistorisches Museum de Vienne, face à L’Homme à la barbe blanche du Tintoret, résonne, comme sous l’effet d’une nécessité vitale, une diatribe où sont convoqués l’art, la société, la transmission… Dans cette mise en scène de la pièce éponyme, Nicolas Bouchaud et Mathieu Amalric font ressortir, au cœur d’un théâtre fermé pour cause de pandémie, la force d’un texte toujours d’actualité.
mercredi 8 novembre à 20h30, au Cinéma Jacques Tati
Une rencontre avec Mathieu Amalric et Nicolas Bouchaud est organisée à l’issue de la projection.
tarifs : de 4 à 7 €
© Brigitte Enguerand
Distribution
un projet de Nicolas Bouchaud d’après Serge Daney, Itinéraire d’un ciné-fils – entretiens réalisés par Régis Debray, un film de Pierre-André Boutang et Dominique Rabourdin
mise en scène Éric Didry
avec Nicolas Bouchaud
collaboration artistique Véronique Timsit
lumière Philippe Berthomé
scènographie Elise Capdenat
son Manuel Coursin
régie générale Ronan Cahoreau – Gallier
vidéo Romain Tanguy et Quentin Vigier
stagiaires Margaux Eskenazi et Hawa Kone
© Brigitte Enguerand
Production
PRODUCTIONS :
OTTO productions & Théâtre Garonne – scène européenne.
COPRODUCTIONS :
Théâtre du Rond-Point / le Rond-Point des tournées – Théâtre de la Cité – CDN Toulouse Occitanie – Cie Italienne avec Orchestre – Festival d’automne Paris.
Autour du spectacle
+Projection du film Maîtres anciens de Mathieu Amalric,
France, 2021, 81 min, d’après la pièce mise en scène et adaptée par Éric Didry, Véronique Timsit et Nicolas Bouchaud (tiré du roman de Thomas Bernhard).
Dans une salle du Kunsthistorisches Museum de Vienne, face à L’Homme à la barbe blanche du Tintoret, résonne, comme sous l’effet d’une nécessité vitale, une diatribe où sont convoqués l’art, la société, la transmission… Dans cette mise en scène de la pièce éponyme, Nicolas Bouchaud et Mathieu Amalric font ressortir, au cœur d’un théâtre fermé pour cause de pandémie, la force d’un texte toujours d’actualité.
mercredi 8 novembre à 20h30
au Cinéma Jacques Tati
Une rencontre avec Mathieu Amalric et Nicolas Bouchaud est organisée à l’issue de la projection.
tarifs : de 4 à 7€
tarifs : de 4 à 7€