Olivia Ruiz
Bouches Cousues
« Voilà ce qui me hante. Depuis toujours. L’héritage. Le muet, le silencieux, le pudique, le secret, le non-dit, le moche, le beau, l’évident, le flagrant, le généalogique, le génétique, l’historique, le géographique. L’héritage que l’on reçoit et celui que l’on offre, celui qu’on subit et celui qui nous forge, le vrai et le fantasmé, celui qui nous aide et celui qui nous pèse. » Olivia Ruiz
Dans cet album intimiste, acoustique et presque chuchoté, l’interprète de La femme chocolat et de Mon corps mon amour, nous livre un moment d’émotion fort, qui retrace ses origines et tente de la reconnecter à ses racines. Cette artiste multiple, incarne les chansons chères aux espagnols qui ont connu l’exode il y a quatre-vingts ans. Le timbre, d’habitude acidulé de la chanteuse, se mue en une voix plus grave et fissurée, transformée par la langue espagnole. Levant les non-dits et les silences intimes, elle revisite quelques morceaux de son répertoire et évoque avec force les histoires de son pays, le déracinement, la résilience et la quête identitaire. Une nouvelle fois, Olivia Ruiz nous bouleverse par son timbre et nous rappelle qu’en ce siècle, l’exil est encore d’actualité.
Distribution
chant Olivia Ruiz guitare Vincent David multi-instrumentiste Franck Marty claviers David Hadjadj basse et contrebasse Mathieu Denis mise en scène Jérémie Lippmann création créé en association avec le Théâtre + Cinéma – Scène nationale Grand Narbonne
© Sydney Carron
Production
en accord avec Astérios Spectacles