lecture
  • DURÉE 1h
  • TARIF D

Inédits : Fabrice Melquiot

Nazaire au hasard

au Théâtre

vendredi 12 novembre à 19h

dans le cadre de  La Nuit du Cirque


Inédits est le rendez-vous lecture du Théâtre confié à un auteur, en lien avec la programmation de la saison. Qu’il soit metteur en scène, comédien, dramaturge, musicien ou chorégraphe, il offre une autre facette du travail de l’artiste qui nous fait entendre un de ses textes, déjà édité ou en cours d’écriture.

Fabrice Melquiot, auteur du texte Centaures, quand nous étions enfants et metteur en scène du spectacle, est invité par le Théâtre en résidence d’écriture de trois jours.  


« Je ne sais presque rien de Saint-Nazaire. J’y suis venu deux ou trois fois dans ma vie. La fois la plus marquante, c’était peut-être pour la création de Flux, avec le Théâtre du Centaure, déjà. En 2008. Je me souviens de l’ombre des chevaux sur les murs de la base sous-marine. Guy Alloucherie était là, il portait un anorak vert, je l’ai écrit dans le poème, je me souviens. On avait joué au baby-foot dans un café. Pas avec Guy Alloucherie. Avec Camille, avec Manolo, avec Nico. Dans le train du retour, j’avais écrit un poème intitulé Death on a pale horse. Je me dis qu’il pourrait servir de point de départ à l’écriture de ce nouveau texte que j’aimerais écrire dans les rues, dans les cafés de la ville, avec les gens.

En 2015, j’ai écrit un feuilleton théâtral avec mon amie Pauline Sales, Docteur Camiski ou l’esprit du sexe. L’épisode 6 passait par Trignac et Saint-Nazaire…

De plus en plus, je veux agir comme un écrivain public qui, de temps en temps, passerait la porte des théâtres. Les textes viendraient de n’importe où et ils seraient chargés des autres plus que de moi. Si, dans un café, on me demande de rédiger une lettre d’embauche ou une déclaration d’amour, je l’écris. A la demande. Tout le monde est capable de lire une fiche Wikipédia sur l’histoire de la ville. Mais prendre son temps pour interroger les êtres et les choses, pour traquer des mots et des phrases, à même le trottoir, c’est devenu un luxe, une rareté, une folie. Ça, ça me botte. Observateur ingénu, touriste inévitable, écrivain perdu – le plus possible. »

 

Fabrice Melquiot

 

Autour du spectacle

++ Retrouvez l’écriture de Fabrice Melquiot avec Centaures, quand nous étions enfants samedi 13 et dimanche 14 novembre