mélodrame
  • DURÉE
    1h45
  • ANNÉE
    2018
  • PAYS
    États-Unis
  • LANGUES
    VOSTF
  • Naissance d’un cinéaste

Wildlife : Une saison ardente

de Paul Dano

CINÉMA JACQUES TATI

Dans les années 60, Joe, un adolescent de 14 ans, assiste impuissant à la lente dégradation des rapports entre son père et sa mère.

Le Montana est un État vaste, désertique, à l’écart des grands axes de population, et c’est aussi une paradoxale terre de littérature (Jim Harrison, James Crumley, Thomas McGuane, Richard Ford, Rick Bass, Richard Brautigan y ont vécu). Cette région relativement vierge semble désormais inspirer les cinéastes indépendants américains : après le sublime Certaines femmes de Kelly Reichardt, voici Wildlife, premier film du comédien Paul Dano, adapté justement d’un roman de Richard Ford.

Festival de Cannes, Semaine de la Critique 2018

Tarifs

plein tarif 6,50€ 

tarif réduit 5,50€

carte 6 entrées 30€ (soit 5€ l’entrée)

– de 18 ans 4€

Casting

Ed Oxenbould, Carey Mulligan, Jake Gyllenhaal

Revue de presse

“Dano reconstitue si minutieusement l’époque qu’il ne sombre jamais dans l’académisme ou le fétichisme rétro. Cette image harmonieuse de l’american way of life, peinte avec un indéniable sens du cadre et de la lumière, n’est qu’une première couche. Peu à peu, les beaux vêtements se plissent et se salissent, les intérieurs coquets sont gagnés par le désordre, les paysages se trouvent menacés par les flammes. Cette façon de partir de la vision idéalisée de l’Amérique de la fin des années 50 véhiculée par les publicités et les films de l’époque pour mieux observer comment elle se défait face aux frustrations intimes qu’elle génère et aux pulsions qu’elle réprime, rappelle la manière dont Todd Haynes s’est évertué à faire craquer le vernis de l’esthétique des mélodrames de Douglas Sirk ou des photos de Saul Leiter. Mais Dano, pas plus que Haynes, ne se complaît à observer ce subtil processus de décomposition. Il n’y sacrifie pas ses personnages car, si tout se défait, c’est d’abord au nom de l’aspiration des protagonistes à une liberté plus enviable qu’un bonheur préfabriqué. La mise en scène de Dano sait ne jamais s’appesantir, préserver une juste distance. Elle nous fait simplement entrevoir lorsque voir reviendrait à trop dévoiler la part de secret que ses personnages préservent jusqu’au bout.”
Didier Péron, Libération

Bande annonce