Le Mal n’existe pas
de Ryusuke Hamaguchi
Couper du bois, arpenter la forêt après l’école tout en énumérant différentes espèces d’arbres, récupérer de l’eau de source, ramasser du wasabi sauvage. Le quotidien de Takumi et sa fille Hana, à Mizubiki, près de Tokyo, est d’une sereine quiétude. Mais le projet de construction d’un glamping (mot-valise désignant un camping glamour) dans le parc naturel voisin va affecter profondément leurs vies et celle des villageois.
Partant de cette trame, le cinéaste tisse ses questionnements existentiels déjà présents dans ses films précédents (comment font les êtres humains pour vivre ensemble ? Comment trouvent-ils un équilibre malgré leurs antagonismes ?) à une observation de l’environnement dans lequel ils décident de vivre et de la manière dont ils cohabitent avec.
Le film va lentement prendre de l’ampleur, de la profondeur, abandonner certaines pistes, nous présenter de nouveaux chemins, nous laissant le temps et la liberté d’appréhender l’environnement sylvestre et nimbé d’une certaine étrangeté dans lequel ces villageois vivent. À l’image d’un chemin forestier que nous emprunterions pour la première fois et qui nous ferait pénétrer dans une forêt de plus en plus dense, variée et pleine de secrets imperceptibles par nous autres, êtres humains.
La Rétro 2024 du Tati : Les incontournables de l’année choisis par les spectatrices, les spectateurs et l’équipe du Tati
Festival Télérama
Tarifs
Retro 2024 : 4 €
Casting
Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa