Le Grand débat
avec Lorraine de Sagazan, Fabien Jobard, Lucia Argibay et Lahoucine Aït Ben Idir au Théâtre-
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Lorraine de Sagazan, autrice et metteuse en scène
Lucia Argibay, substitute du procureur au tribunal judiciaire de Nantes et secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature
Lahoucine Aït Ben Idir, directeur du Centre d’Education Fermé de Saint-Nazaire (Groupe SOS Jeunesse)
Fabien Jobard, docteur en science politique et directeur de recherches au CNRS
La relation police-justice fragilisée, symbole d’une démocratie en danger?
Le Printemps des services publics, c’est 40 évènements en France, organisés par le collectif Nos services publics regroupant associations, syndicats, ONG, citoyennes et citoyens afin de réfléchir et débattre ensemble de ce bien public. Une dizaine de lieux culturels en collaboration avec le Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles) s’associent à la démarche et organisent des débats ouverts à tout·es les citoyennes et citoyens pour venir parler des impôts, de l’hôpital public, de l’enseignement, etc.
Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire, a choisi d’organiser un débat sur les services publics de la police et de la justice, un thème qui fait écho au spectacle Léviathan, mis en scène par Lorraine de Sagazan. Comme d’autres services publics, la justice fait face à de nombreuses critiques. Les tribunaux seraient à la fois “lents”, “surchargés” et “partiaux”. Les restructurations de l’organisation judiciaire, les injonctions à “la rapidité et à l’efficacité”, la création de nouveaux crimes et délits, jusqu’à la remise en cause du principe même de l’État de droit par une partie du champ politique, alourdissent la barque déjà pleine du service public de la justice.
Alors, peut-on penser autrement la justice ? Au-delà de la question des moyens, faut-il toujours plus pénaliser ? La police doit-elle d’abord être une force de l’ordre ou un gardien de la paix ?
Autour de la table, la metteuse en scène Lorraine de Sagazan, ainsi que Fabien Jobard, Lucia Argibay et Lahoucine Aït Ben Idir tenteront de répondre à ces questions.