LÉVIATHAN
Lorraine de Sagazan – Guillaume Poix au théâtre-
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Retrouvez Lorraine de Sagazan le 1e octobre à 20h lors de la table ronde “La relation police-justice fragilisée, symbole d’une démocratie en danger?”
Gratuit sur réservation.
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conception et mise en scène Lorraine de Sagazan
texte Guillaume Poix,
inspiré de faits réels
avec Khallaf Baraho, Jeanne Favre, Felipe Fonseca Nobre, Jisca Kalvanda, Antonin Meyer-Esquerré, Mathieu Perotto, Victoria Quesnel, Éric Verdin et le cheval Oasis
dramaturgie Agathe Charnet et Julien Vella
assistanat à la mise en scène Antoine Hirel
scénographie Anouk Maugein
assistée de Valentine Lê
lumières Claire Gondrexon
assistée d’Amandine Robert
conception et création costumes Anna Carraud
assistée de Marnie Langlois et Mirabelle Perot
création vidéo et cadrage Jérémie Bernaertcréation son Lucas Lelièvre
assisté de Camille Vitté
musique comparution chantée Pierre-Yves Macé
chorégraphie Anna Chirescu
masques Loïc Nebreda
perruques Mityl Brimeur
mise en espace cheval Thomas Chaussebourg
travail vocal Juliette de Massy
travail masque Lucie Valon
interprétation musique enregistrée Silvia Tarozzi (violon) et Maitane Sebastián (violoncelle)
apprentie mise en scène
Danaé Monnot
régie générale Vassili Bertrand
régie plateau et réalisation
accessoires Kourou
régie lumière tournée
Claire Gondrexon, Amandine Robert, Paul Robin – en alternancerégie son tournée Théo Cardoso, Camille Vitté –en alternance administration, production, diffusion
AlterMachine – Marine Mussillon et Carole Willemot
relations presse AlterMachine – Camille Hakim Hashemi
construction du décor Ateliers de la Comédie de Saint-Étienne, Atelier Coulons Tapissier et ateliers du Théâtre National de Bretagne
réalisation des costumes
Anna Carraud, Marnie Langlois, Mirabelle Perot, Flore Chrétien, Tom Savonnet, Zlatoslava Novytska, Oscar Houtin et ateliers de la Comédie de Saint Étienne
remerciements toutes les personnes qui ont accepté de nous rencontrer, Cécile Geindre
Le texte LÉVIATHAN de Guillaume Poix est paru aux éditions Théâtrales.
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Production La Brèche ; La Comédie de Saint-Etienne – centre dramatique national
Coproduction TGP I Centre dramatique national de Saint-Denis, Odéon – Théâtre de l’Europe, Académie de France à Rome – Villa Médicis, Théâtre de la Cité – CDN Toulouse Occitanie, Comédie de Reims –centre dramatique national, Comédie de Béthune, Théâtre Dijon-Bourgogne – CDN, Festival d’Avignon, Théâtre national de Bretagne,
La Passerelle –Scène nationale de Saint-Brieuc, Théâtre du Beauvaisis, L’Azimut – Antony I Châtenay Malabry, CDN de Normandie-Rouen, Scène nationale 61 (Alençon I Flers I Mortagne)
Avec le soutien artistique du Jeune Théâtre National
Action soutenue par la Région Ile de France
Avec l’aide de la SPEDIDAM
Accueil en résidence CDN de Normandie-Rouen, MC93 – maison de la Culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny, Le CENTQUATRE – Paris, Théâtre de la Cité – CDN Toulouse Occitanie, Comédie de ValenceLa compagnie La Brèche est conventionnée par le ministère de la Culture – Ile-de-France
Remerciements Toutes les personnes qui ont accepté de nous rencontrer, Cécile Geindre
Clé de voûte du schéma social et civique, la justice en France est-elle toujours juste ?
Organisé autour de quatre comparutions immédiates significatives, le spectacle interroge la validité de cette procédure pénale simplifiée et expéditive, qui juge l’auteur présumé d’une infraction à sa sortie de garde à vue. Fruit de nombreuses rencontres avec des avocat·es, magistrat·es, victimes et détenu·es, LÉVIATHAN confronte notre idéal de justice aux béances du système pénal contemporain. Sous un chapiteau rose imaginé comme un tribunal de fortune, Lorraine de Sagazan invente un contre-espace dans lequel elle tente de comprendre les liens entre le système juridique et les inégalités qui régissent notre société. Il ne s’agit ici, ni de réinsérer, encore moins de réparer. La justice que montrent Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix est violente. Impitoyable.
À travers la figure biblique et mythologique du Léviathan, la metteuse en scène et l’auteur interrogent la violence inhérente à l’idée de justice avec cette question cruciale et sans concession : qui est le monstre ?
“La mise en scène, qui frôle le fantastique, pointe l’absurdité et la violence des audiences en comparution immédiate. (…) Entre grotesque et beauté, la metteuse en scène imprime des images d’une force renversante.”
Fabienne Darge – juillet 2024 – Le Monde