Toujours, jamais !
Olivier de Sagazan au théâtre-
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Soirée cinéma avec Olivier de Sagazan
lundi 26 janvier au Cinéma Jacques Tati: projections suivies d’un échangeÀ 18h15, projection de L’homme de boue (France, 2024, 52 min), portrait de
l’artiste plasticien Olivier de Sagazan et de sa pratique singulière consistant à transformer son corps en argile dans des performances où il se livre à de perpétuelles métamorphoses. Suivie d’une rencontre avec Olivier de Sagazan.À 20h30, carte blanche à Olivier de Sagazan : Le Procès de Orson Welles (États-Unis, 1962, VOSTF, 2h) avec Anthony Perkins, Jeanne Moreau, Romy Schneider. Une magistrale adaptation du roman de Franz Kafka dans lequel le grand cinéaste trouve l’exacte manière d’incarner au cinéma le vertige que vit ce fonctionnaire traîné devant un tribunal sans savoir pourquoi.
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performeur et metteur en scène Olivier de Sagazan
musique Alexis Delong
spatialisation du son Rodrigue de Sa
création lumière ADL Oheix image 3D Anatole Levilain-Clément
régisseur plateau Marco Bisciglia
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Production Association Ipsul
Coproduction Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire, CDN Rouen, Tangram Evreux, Le Pôle Spectacle Vivant de la Communauté d’Agglomération de Saint-Dié des Vosges.
création 2025
coproduction Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire
Face à sa toile, un peintre s’interroge sur le processus même de la création et tente de faire de cette mise à nu, une oeuvre d’art. Une performance totale, livrée par Olivier de Sagazan, à la croisée des arts plastiques, de la musique et de la danse.
Olivier de Sagazan interroge le geste de l’artiste peintre devant sa toile. Comment imaginer derrière l’œuvre achevée le combat énorme, la dramaturgie qui s’est constituée, la course effrénée que livre l’artiste mais aussi ses repentirs et ses doutes ? Nous sommes avec le peintre, au cœur du processus créatif. Grâce à un travail sonore et musical au plus juste, tous les sons sont amplifiés par des micros, pinceaux sur la toile et mains dans l’argile. La peinture se fait musique en live et le peintre devient danseur.
Son travail se poursuit en relief avec des poupées de taille humaine pour construire des tableaux mouvants dans une tentative de répondre aux questions existentielles qui le taraudent depuis toujours.
“Sens-là. Caresse-là.
Attaque la toile à grands traits de charbon noir
Tu es à la fois chasseur et gibier
Nourri là d’une matière argileuse.
Un corps embryonnaire apparaît — tapi, affamé.
Tes pinceaux et griffes font de la musique
Un coeur commence à battre.”
Olivier de Sagazan